Puisque littérature il y a. Sur quelques airs de famille
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- Nombre de pages216
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.31 kg
- Dimensions15,2 cm × 22,2 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-600-06545-0
- EAN9782600065450
- Date de parution31/07/2024
- CollectionHistoire des idées et critique
- ÉditeurDroz
Résumé
Où en sommes-nous avec la "littérature" ? Comme l'art, selon Hegel, elle semble n'avoir reçu ce nom qu'après coup, il y a plus de deux siècles, bien longtemps donc après le moment où elle avait cessé de se confondre avec ce qui faisait la substance même des sociétés anciennes : cosmogonies, théologies, sciences, organisations religieuse, judiciaire, politique, militaire, économique ou sociale, codes comportementaux, us et coutumes, traditions populaires et pratiques savantes.
Aussi bien ce nom de littérature sanctionne-t-il son entrée dans le monde de la connaissance comme dans celui de la relation affective : en ne se fondant plus dans le vaste espace de la parole et de l'écrit, que validait la poiesis grecque, elle est devenue l'objet de savoirs et d'affects, un domaine, un "espace", un "champ". Du nom, il "suffirait" peut-être de revenir à la chose, aux textes.
Aussi bien ce nom de littérature sanctionne-t-il son entrée dans le monde de la connaissance comme dans celui de la relation affective : en ne se fondant plus dans le vaste espace de la parole et de l'écrit, que validait la poiesis grecque, elle est devenue l'objet de savoirs et d'affects, un domaine, un "espace", un "champ". Du nom, il "suffirait" peut-être de revenir à la chose, aux textes.
Où en sommes-nous avec la "littérature" ? Comme l'art, selon Hegel, elle semble n'avoir reçu ce nom qu'après coup, il y a plus de deux siècles, bien longtemps donc après le moment où elle avait cessé de se confondre avec ce qui faisait la substance même des sociétés anciennes : cosmogonies, théologies, sciences, organisations religieuse, judiciaire, politique, militaire, économique ou sociale, codes comportementaux, us et coutumes, traditions populaires et pratiques savantes.
Aussi bien ce nom de littérature sanctionne-t-il son entrée dans le monde de la connaissance comme dans celui de la relation affective : en ne se fondant plus dans le vaste espace de la parole et de l'écrit, que validait la poiesis grecque, elle est devenue l'objet de savoirs et d'affects, un domaine, un "espace", un "champ". Du nom, il "suffirait" peut-être de revenir à la chose, aux textes.
Aussi bien ce nom de littérature sanctionne-t-il son entrée dans le monde de la connaissance comme dans celui de la relation affective : en ne se fondant plus dans le vaste espace de la parole et de l'écrit, que validait la poiesis grecque, elle est devenue l'objet de savoirs et d'affects, un domaine, un "espace", un "champ". Du nom, il "suffirait" peut-être de revenir à la chose, aux textes.