Psychopathia sexualis de Krafft-Ebing. 1886 - 1924 : Une oeuvre majeure dans l'histoire de la sexualité

Par : Patrick Pognant

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  • Nombre de pages236
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-296-55506-8
  • EAN9782296555068
  • Date de parution15/09/2011
  • CollectionMédecine à travers les siècles
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Psychopathia sexualis, dont les versions successives couvrent la Belle époque et les Années folles, représente la quintessence de la psychiatrie occidentale sur le sujet des perversions sexuelles. L'oeuvre, originellement destinée aux seuls médecins et juristes, a conquis un large public et n'a cessé d'être traduite et rééditée jusqu'à nos jours. Ce succès éditorial international, étonnant pour ce type d'ouvrage, s'explique, entre autres, par le fait que l'oeuvre de Krafft-Ebing rassemble une masse critique de 447 observations cliniques, allemandes certes, mais aussi européennes, une sorte de catalogue des comportements sexuels hors la norme (c'est-à-dire une sexualité orientée vers la seule procréation).
Il se dégage de cet ensemble hétéroclite un art de la clinique singulier, aux confins de la médecine, de la morale, de la justice et de la littérature. C'est bien ce dernier point qui ne laisse d'étonner, à savoir l'importance de la littérature dans cette psychiatrie de l'époque, ce qui permet de s'interroger sur sa place dans le processus de médicalisation des comportements sexuels qui dévient de la norme, et d'étudier cette imbrication de l'art clinique et de l'art littéraire dans une oeuvre au destin si particulier dans la littérature médicale.
Enfin, quel a été le poids de Psychopathia sexualis dans les sociétés européennes de l'époque et quelle est l'empreinte laissée par cette oeuvre dans nos sociétés contemporaines et dans nos approches, scientifique et populaire, de la sexualité ?
Psychopathia sexualis, dont les versions successives couvrent la Belle époque et les Années folles, représente la quintessence de la psychiatrie occidentale sur le sujet des perversions sexuelles. L'oeuvre, originellement destinée aux seuls médecins et juristes, a conquis un large public et n'a cessé d'être traduite et rééditée jusqu'à nos jours. Ce succès éditorial international, étonnant pour ce type d'ouvrage, s'explique, entre autres, par le fait que l'oeuvre de Krafft-Ebing rassemble une masse critique de 447 observations cliniques, allemandes certes, mais aussi européennes, une sorte de catalogue des comportements sexuels hors la norme (c'est-à-dire une sexualité orientée vers la seule procréation).
Il se dégage de cet ensemble hétéroclite un art de la clinique singulier, aux confins de la médecine, de la morale, de la justice et de la littérature. C'est bien ce dernier point qui ne laisse d'étonner, à savoir l'importance de la littérature dans cette psychiatrie de l'époque, ce qui permet de s'interroger sur sa place dans le processus de médicalisation des comportements sexuels qui dévient de la norme, et d'étudier cette imbrication de l'art clinique et de l'art littéraire dans une oeuvre au destin si particulier dans la littérature médicale.
Enfin, quel a été le poids de Psychopathia sexualis dans les sociétés européennes de l'époque et quelle est l'empreinte laissée par cette oeuvre dans nos sociétés contemporaines et dans nos approches, scientifique et populaire, de la sexualité ?