Psychanalyse de l'invention. Topologie et poésie

Par : Fabienne Hulak
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  • Nombre de pages346
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.528 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN979-10-346-0957-4
  • EAN9791034609574
  • Date de parution18/11/2025
  • ÉditeurChamp Social (Editions)

Résumé

La psychanalyse n'est pas seulement la découverte par Freud de l'inconscient mais c'est aussi une création, l'invention d'un dispositif, celui de la cure et d'une théorie. Lacan quant à lui considère que ses seules inventions sont l'objet a et le réel... Il affirme : "Dans ce que j'appelle le réel, j'ai inventé, parce que cela s'est imposé à moi (...) ce fameux noeud ". B déclare aussi qu'il porte au second degré l'élucubration freudienne : "Disons que c'est dans la mesure où Freud a articulé l'inconscient que j'y réagis (...) C'est dans la mesure où Freud a vraiment fait une découverte - à supposer que cette découverte soit vraie - que l'on peut dire que le réel est ma réponse symptomatique.
Réduire cette réponse à être symptomatique, c'est aussi réduire toute invention au sinthome". C'est ainsi que Lacan répond à Freud en inventant, en portant "au second degré l'élucubration freudienne". En effet son retour à Freud en est passé par une lecture symptomale de l'oeuvre de celui-ci ; c'est-à-dire de la détermination de ses points d'impasse, de ce qui n'a pas été problématisé. Bien qu'on ne puisse supposer une lecture symptomale de Clérambault par Lacan.
Il semblerait que quelque chose ayant l'apparence d'une transmission se soit passé entre le seul maître en psychiatrie de Lacan et son ex-disciple. Il ne s'agit pas du même rapport que celui de Lacan à Freud, mais de celui de Freud à Jensen, l'auteur de Gradiva. Freud en aurait déduit que les poètes sont les maîtres des psychanalystes. En effet Clérambault se laissa conduire par un désir relevant de l'esthétique.
Il fit de la topologie sans le savoir comme Jensen fit de la clinique psychanalytique. La transmission dans l'évolution historique c'est toujours ce qui échappe au savoir, ce n'est pas le savoir de l'Université, ce n'est pas la recherche programmée. C'est le fait que dans un champ donné il y a quelque chose qui demeure comme un impensé. Ce qui se transmet c'est cet impensé, le trou dans le savoir que chacun à sa mesure doit s'essayer à penser et à construire.
La psychanalyse n'est pas seulement la découverte par Freud de l'inconscient mais c'est aussi une création, l'invention d'un dispositif, celui de la cure et d'une théorie. Lacan quant à lui considère que ses seules inventions sont l'objet a et le réel... Il affirme : "Dans ce que j'appelle le réel, j'ai inventé, parce que cela s'est imposé à moi (...) ce fameux noeud ". B déclare aussi qu'il porte au second degré l'élucubration freudienne : "Disons que c'est dans la mesure où Freud a articulé l'inconscient que j'y réagis (...) C'est dans la mesure où Freud a vraiment fait une découverte - à supposer que cette découverte soit vraie - que l'on peut dire que le réel est ma réponse symptomatique.
Réduire cette réponse à être symptomatique, c'est aussi réduire toute invention au sinthome". C'est ainsi que Lacan répond à Freud en inventant, en portant "au second degré l'élucubration freudienne". En effet son retour à Freud en est passé par une lecture symptomale de l'oeuvre de celui-ci ; c'est-à-dire de la détermination de ses points d'impasse, de ce qui n'a pas été problématisé. Bien qu'on ne puisse supposer une lecture symptomale de Clérambault par Lacan.
Il semblerait que quelque chose ayant l'apparence d'une transmission se soit passé entre le seul maître en psychiatrie de Lacan et son ex-disciple. Il ne s'agit pas du même rapport que celui de Lacan à Freud, mais de celui de Freud à Jensen, l'auteur de Gradiva. Freud en aurait déduit que les poètes sont les maîtres des psychanalystes. En effet Clérambault se laissa conduire par un désir relevant de l'esthétique.
Il fit de la topologie sans le savoir comme Jensen fit de la clinique psychanalytique. La transmission dans l'évolution historique c'est toujours ce qui échappe au savoir, ce n'est pas le savoir de l'Université, ce n'est pas la recherche programmée. C'est le fait que dans un champ donné il y a quelque chose qui demeure comme un impensé. Ce qui se transmet c'est cet impensé, le trou dans le savoir que chacun à sa mesure doit s'essayer à penser et à construire.