J’ai retrouvé Simona Ferrante, dans son roman Promesses, enfant et adolescente. Elle a été contemporaine avec moi, adulte, et avec mon fils, pendant ces temps de grande adversité dont elle raconte, que nous avons vécu sous l’oppression de la dictature rouge de Roumanie. Je me suis remémoré avec elle les coupures de courant électrique, sauvés par la batterie de la voiture installée sur le balcon, qui a permis à notre fils de préparer son baccalauréat.Plongée dans son récit, je l’ai rejoint dans la file d’attente pour acheter deux « frères Petreus », j’ai uni ma voix
à celle de la femme qu’elle décrit, à son cri de colère et d’impuissance.Et surtout, j’ai ressenti encore une fois, les « oreilles » et « les yeux bleus » des membres de la police politique guettant moi et ma famille.J’ai été de nouveau, le temps de la lecture, le papillon sans ailes que j’avais l’impression d’être à cette époque-là en Roumanie.J’ai ressenti de nouveau le joug étranglant, le joug de la privation de liberté, cette même liberté que nos nouveaux compatriotes réclament sans en avoir jamais été privés réellement.Je lui remercie à la petite fille, à l’adolescente et à la jeune femme qu’elle a été, qui ont souffert comme l’on fait d’ailleurs tous les Roumains de notre génération, je lui remercie d’avoir eu le courage de témoigner avec autant de simplicité et de sincérité dans ce livre.Je te félicite, pour ta foi en amour et pour avoir assumé avec courage le changement de vie que tu méritais !Je te félicite d’avoir cru les promesses de tes parents et d’avoir eu la force de les rendre possibles pour toi et pour ta fille !
CORNELIA
J’ai retrouvé Simona Ferrante, dans son roman Promesses, enfant et adolescente. Elle a été contemporaine avec moi, adulte, et avec mon fils, pendant ces temps de grande adversité dont elle raconte, que nous avons vécu sous l’oppression de la dictature rouge de Roumanie. Je me suis remémoré avec elle les coupures de courant électrique, sauvés par la batterie de la voiture installée sur le balcon, qui a permis à notre fils de préparer son baccalauréat.Plongée dans son récit, je l’ai rejoint dans la file d’attente pour acheter deux « frères Petreus », j’ai uni ma voix à celle de la femme qu’elle décrit, à son cri de colère et d’impuissance.Et surtout, j’ai ressenti encore une fois, les « oreilles » et « les yeux bleus » des membres de la police politique guettant moi et ma famille.J’ai été de nouveau, le temps de la lecture, le papillon sans ailes que j’avais l’impression d’être à cette époque-là en Roumanie.J’ai ressenti de nouveau le joug étranglant, le joug de la privation de liberté, cette même liberté que nos nouveaux compatriotes réclament sans en avoir jamais été privés réellement.Je lui remercie à la petite fille, à l’adolescente et à la jeune femme qu’elle a été, qui ont souffert comme l’on fait d’ailleurs tous les Roumains de notre génération, je lui remercie d’avoir eu le courage de témoigner avec autant de simplicité et de sincérité dans ce livre.Je te félicite, pour ta foi en amour et pour avoir assumé avec courage le changement de vie que tu méritais !Je te félicite d’avoir cru les promesses de tes parents et d’avoir eu la force de les rendre possibles pour toi et pour ta fille !