Promenades dans Rome de Stendhal illustré par les peintres du Romantisme La petite collection / Diane de Selliers, éditeur " Il est des jours où la beauté seule du climat de Rome suffit au bonheur. " Extrait de Promenades dans Rome de Stendhal, le 26 juin 1828. Fiche technique Argumentaire Extraits de presse parus au moment de la première édition Stendhal La notion de voyage chez Stendhal L'illustration Diane de Selliers, Editeur 20, rue d'Anjou - 75008 Paris Tél.
: 01. 42. 68. 09. 00 - Fax : 01. 42. 68. 11. 50 Contact : Aurélie Razimbaud, ar@dianedeselliers. com www. editionsdianedeselliers. com FICHE TECHNIQUE Promenades dans Rome de Stendhal illustré par les peintres du Romantisme La petite collection / Diane de Selliers, éditeur TITRE Promenades dans Rome de Stendhal illustré par les peintres du Romantisme. DESCRIPTION Intégralité du récit de voyage suivi de l'"Appendice" et de la "Manière de voir Rome en dix jours".
Le livre est illustré par 121 peintures romantiques du début du xixe siècle et 45 antérieures au xixe. PREFACIER Philippe Berthier, professeur de littérature à la Sorbonne Nouvelle à Paris, nous offre une préface inédite avec cette nouvelle édition de Promenades dans Rome. Stendhalien, il a consacré plusieurs ouvrages à l'auteur : Stendhal en miroir, Histoire du Stendhalisme en France (Honoré Champion, 2007) ; Stendhal et le style (Les presses de la Sorbonne Nouvelle, 2006) ; Stendhal et ses peintres italiens (Droz, 1991.) ; Stendhal : vivre ; écrire aimer (De Fallois, 2010).
Philippe Berthier a également dirigé la revue L'Année Stendhalienne. ILLUSTRATIONS 121 peintures du début du xixe siècle et 45 antérieures au xixe, admirées par l'auteur, des grands noms de la peinture comme : Raphaël, Michel-Ange, Caravage, etc... PRESENTATION 480 pages en un volume broché sur papier Arctic Volume 130g, couverture souple et jaquette à larges rabats, au format 19 26 cm. PARUTION 20 octobre 2011 TIRAGE 5 000 exemplaires dont 1 000 réunis sous coffret avec Rome, Naples et Florence PRIX 60 EUROS ISBN 978-2-903656-71-3 (édition Promenades dans Rome seul) 978-2-903656-72-0 (édition Voyages en Italie, deux volumes sous coffret : Promenades dans Rome et Rome, Naples et Florence) Argumentaire Office : 20 octobre 2011 Promenades dans Rome de Stendhal illustré par les peintres du Romantisme La petite collection / Diane de Selliers, éditeur " C'est pour la sixième fois que j'entre dans la Ville éternelle, et pourtant mon cour est profondément agité.
C'est un usage immémorial parmi les gens affectés d'être ému en arrivant à Rome, et j'ai presque honte de ce que je viens d'écrire ". Promenades dans Rome, Stendhal, 3 août 1827. Stendhal et le désir d'Italie A la fin du xviiie et au début du xixe siècle, il est de bon ton d'aller en Italie faire le " Grand Tour ", itinéraire touristique et culturel. Dans cette période charnière de l'histoire de la peinture - entre néoclassicisme et impressionnisme - les artistes de l'Europe entière sillonnent le pays leur palette à la main, et découvrent une nouvelle façon de peindre, sur le vif, en extérieur, gestes qui préfigurent la modernité picturale.
Ils célèbrent l'arte di godere (l'art - combien délicat - d'avoir du plaisir) cher à la quête de l'écrivain. Pour Stendhal, c'est un voyage inoubliable qui a singulièrement formé son regard, son style et a fait de lui le plus italien des écrivains français. Un remarquable guide de la Ville éternelle Promenades dans Rome se révèle être un véritable guide culturel et artistique pour tout visiteur de la ville.
Un voyageur qui aujourd'hui se rendrait avec ce seul livre à Rome et suivrait les différents itinéraires proposés par Stendhal aurait à la fin de sa lecture une connaissance exhaustive de la ville, de son histoire, de ses monuments et des personnages célèbres qui l'ont peuplée. Itinéraire émotionnel et initiatique, les Promenades dans Rome sont, de l'aveu de Lampedusa, " le plus grand hommage qui ait jamais été rendu à Rome, comprise comme une créature vivante et pas seulement comme un réservoir de souvenirs ".
La verve de Stendhal et la sensibilité des peintres du Romantisme Chaque scène évoquée par Stendhal renaît à nos yeux sous le pinceau des maîtres qu'il a admirés - comme Raphaël, Michel-Ange, Caravage... - et de ses illustres contemporains - tels Delacroix, Ingres, Turner... Ce jeu de regards croisés compose ainsi un formidable guide artistique de la ville de Rome. Découvrir une période méconnue de l'histoire de l'art L'ampleur du succès de l'Impressionnisme a longtemps porté ombrage à la peinture Romantique.
Nous avons eu le dessein, à travers ce livre, de lui rendre ses lettres de noblesse. Une large recherche iconographique menée à travers les bibliothèques, les musées et les collections particulières du monde entier a ainsi permis de sélectionner parmi plus de trois mille documents, cent vingt-et-une ouvres de la peinture européenne du début du xixe siècle. Sont essentiellement représentés : Corot, Ingres, Turner, Fabre, Cosenz, Granet, Vernet, Delacroix, Caffi, Cottrau...
Par ailleurs, quarante-cinq chefs-d'ouvre italiens des plus grands maîtres : Guido Reni, Raphaël, Caravage, Masolino, Michel-Ange, que Stendhal admire au gré de ses visites, permettent au lecteur de marquer un temps d'arrêt sur les beautés explorées dans les églises et les musées italiens. Un regard nouveau sur l'un des plus grands romanciers français du xixe siècle Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal, est né à Grenoble en 1783.
Célèbre pour ses romans Le Rouge et le Noir (1829), La Chartreuse de Parme (1838), Stendhal s'est également distingué par deux récits de voyages : Rome, Naples et Florence (écrit en 1817 et repris en 1826) et Promenades dans Rome (écrit en 1829), très révélateurs de son talent. Stendhal a aussi publié, entre autres essais, des biographies de musiciens (Rossini, Mozart, .), et l'Histoire de la peinture en Italie (1817).
Une préface brillante du Stendhalien Philippe Berthier Dans sa remarquable préface, Philippe Berthier, amateur d'art stendhalien et dix-neuviémiste, parcourt l'ouvrage avec une acuité beyliste et invite au voyage dans cette Italie qui " n'a plus d'autre propos que de ressembler à ce que Stendhal en dit " afin " d'y quêter un parfum, une lumière qui, autant que d'elle, émane de lui. " Le second opus des Voyages en Italie dans " La petite collection " Rome, Naples et Florence, premier volume des Voyages en Italie, est paru en septembre 2010 dans " La petite collection ".
Avec la parution de Promenades dans Rome en octobre 2011, les deux titres pourront être rassemblés sous coffret, afin d'offrir une nouvelle édition complète des Voyages en Italie. Tirée à 5000 exemplaires, la première édition des Voyages en Italie avait à sa parution en 2002 rencontré un tel succès en libraire qu'elle fut réimprimée aussitôt. Elle est aujourd'hui totalement épuisée. ANNEXES Extraits de presse parus au moment de la première édition de l'ouvrage en 2002 De cet étonnant touriste en Italie, voici un volume exceptionnel.
Plus qu'un livre sur l'art ou sur l'Italie, c'est un véritable " livre d'art " dont nous sommes les arpenteurs admiratifs. Le Magazine littéraire, Jean-Jacques Brochier A lire comme un roman, à admirer comme un chef d'ouvre, à parcourir comme l'un des premiers guides touristiques de l'Italie. Atmosphères, Anne Lefèvre Un mot revient souvent chez Stendhal : l'âme. Et ce livre qui lui est consacré possède précisément ce qu'il estimait le plus : une âme.
Télérama, Fabienne Pascaud Plus qu'un beau livre, un livre de plaisir. Les amoureux de l'Italie auront la chance de savourer ces merveilleuses pages de pur bonheur éditorial. Le Monde, Daniel Couty Choisis, harmonisés, avec la passion qu'on lui connaît, par l'éditrice Diane de Selliers, l'alliance des mots et des tableaux forme une exceptionnelle ouvre d'art. Gala, Laurence Vidal Diane de Selliers a provoqué la rencontre du regard de Stendhal et celui du peintre en la magnifiant [.
]. Ajoutons encore une dose de passion tant chez Stendhal que Diane de Selliers pour déguster une émotive quête de bonheur. La Montagne, Robert Guinot Un musée à domicile, plein de surprise. Encore surprenant Stendhal lorsqu'il écrit " un ouvrage d'art n'est qu'un beau mensonge ". Mais ce livre plein de " mensonge " est un vrai trésor ! Le Canard Enchaîné, André Rollin Par la grâce - il faudrait appeler cela de la magie - d'un éditeur inspiré, le voyage reprend.
Ce livre - luxueux - que propose Diane de Selliers se lit comme un reportage, issu du XIXe siècle... On voudrait que le spectacle ne s'arrête jamais. Le Figaro Littéraire, Pierre-Jean Rémy Stendhal Né à Grenoble le 23 janvier 1783, Henry Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal, est l'un des plus grands romanciers français du XIXe siècle. En révolte contre son père et son précepteur, il s'installe à Paris où il renonce à préparer le concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique.
Son ambition est de devenir écrivain. Il accepte pourtant sa nomination de sous-lieutenant de Cavalerie, qu'il obtient grâce à la protection de son cousin Martial Daru. Il s'engage alors dans l'armée de Bonaparte au sein de laquelle il découvre l'Italie avec émerveillement. Quelques années plus tard, lassé de la vie militaire il abandonne l'armée et devient auditeur au Conseil d'Etat. L'écriture ne le quittera jamais et c'est naturellement, et simultanément, qu'il écrit, entre autre, sur ce pays qu'il considère désormais comme le sien.
Dès 1811, il part pour l'Italie et se rend à Milan. Au mois de septembre, il décide de visiter Bologne, Rome, Florence et Naples. Ses premiers voyages en Italie lui inspirent la rédaction de l'Histoire de la peinture en Italie, qu'il reprendra quelques années plus tard et pour laquelle il s'inspire très largement des nombreux écrits sur l'art qu'il consulte, tout en y ajoutant de nombreuses digressions et réflexions personnelles.
En 1814, après la chute de Napoléon, il est sans ressources mais préfère rester en Italie. Il écrit les Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, qui sont surtout des traductions d'auteurs italiens : à cette époque, Stendhal écrit essentiellement par besoin. Entre 1814 et 1830, Stendhal mène une vie de dilettante : il assiste de loin aux campagnes napoléoniennes, préfère rester à Paris mais rejoint l'Italie le plus souvent possible.
Il se consacre de plus en plus à l'écriture et publie en 1817 la première version du récit de voyage Rome, Naples et Florence et de l' Histoire de la peinture en Italie. Il publie une seconde édition, deux fois plus longue, de Rome, Naples et Florence en 1826. Grand observateur de ses contemporains, Stendhal écrit un autre livre, Le Rouge et le Noir, sous-titré Chroniques du XIXe siècle publié en 1830.
Ce dernier passe alors presque inaperçu. La carrière de diplomate de Stendhal commence en 1831 lorsqu'il est nommé consul à Civitavecchia. Cette carrière lui offre l 'opportunité de passer dix années dans son pays d'élection, même s'il rentre fréquemment à Paris. Il est enfin libre de voyager dans toute l'Italie : Sienne, Florence, Naples, Rome. et il se consacre à l'écriture. Les dix dernières années qui lui restent à vivre sont en effet les plus fécondes : les Souvenirs d'égotisme en 1832, Lucien Leuwen et la Vie de Henry Brulard en 1835, et enfin La Chartreuse de Parme en 1838, qu'il dicte entre le 4 novembre et le 26 décembre.
Stendhal est frappé le 15 mars 1841 d'une attaque d'apoplexie. Il rejoint Paris où il meurt l'année suivante, le 23 mars 1842. La notion de voyage chez Stendhal L'attraction de Stendhal pour l'Italie se situe à une époque où se développe " Le Grand Tour ", itinéraire incontournable pour toute personne éprise d'art et de savoir. L'écrivain critique cependant la façon de voyager de ses contemporains, sa conception du voyage est tout autre.
Il se moque de ceux qui vont de curiosités en curiosités, sans vraiment admirer les beautés qu'ils ont sous les yeux. Stendhal prend son temps lorsqu'il voyage. Peu lui importe de tout voir. Son récit dans Promenades dans Rome révèle de quelle manière il décide de ses itinéraires et de ses visites : il se laisse guider par ses émotions, sa curiosité, mais aussi par ses rencontres ou par le temps qu'il fait.
Stendhal s'applique à découvrir la ville et ses trésors par lui-même, sans intermédiaire, se laissant porter par ses expériences parfois bouleversantes. C'est le plaisir éprouvé qui lui permet de juger de la beauté des choses. Ainsi, pour la visite du quartier Saint Pierre, Stendhal recommande de ne se laisser " aller que quelques instants à l'admiration qu'inspire un monument si grand, si beau, si bien tenu en un mot, la plus belle église de la plus belle religion du monde ", afin d'éviter un " mal à la tête fou "...
Une des nombreuses manifestations du célèbre syndrome stendhalien. Stendhal raconte ses expériences émotionnelles sous la forme d'un journal, forme qui s'adapte parfaitement au rythme dilettante de l'auteur. Il est à l'écoute de ses émotions seules : ce n'est pas la réflexion mais le cour et les sentiments qui éclairent ses découvertes et le plaisir qu'il en tire. Par son récit, Stendhal souhaite renseigner, conseiller ses lecteurs et ordonner leurs promenades tout en leur enseignant ce qu'est Rome et montrer comment l'on vit à Rome, dans les salons, dans les bals où il nous entraîne une bonne partie de la nuit et dans les collines toutes proches.
Il faut emporter ce livre avec soi pendant le voyage à Rome, aucun guide culturel n'est aujourd'hui aussi riche que celui ci, et conclure avec Stendhal après un laps de temps forcément trop court, puisqu'hélas aujourd'hui, " le grand tour " n'est plus de mise : " On s'ennuie quelque fois à Rome le second mois du séjour, mais jamais le sixième, et, si on y reste le douzième, on est saisi de l'idée de s'y fixer ".
L'ILLUSTRATION L'Italie dans la peinture romantique Le sentiment romantique se traduit par la représentation picturale des états d'âme ressentis devant la nature. Dans de nombreuses peintures de cette époque, on décèle un regard nostalgique du peintre-voyageur sur une terre qu'il affectionne. Le travail d'artistes connus tels Ingres, Turner ou Corot, et d'autres plus méconnus du grand public laisse apparaître la survivance d'une poésie nostalgique des sites italiens.
Le sentiment romantique se caractérise également par une découverte de l'Antiquité à travers les ruines. C'est l'époque où des villes entières telles que Pompéi sont mises à jour grâce à des fouilles récentes. L'attrait pour l'Italie en découle. A cette époque, des savants, des artistes et des archéologues développent et diffusent dans l'Europe entière un profond et grandissant désir d'Italie. Cette envie sera fondée sur des souvenirs de l'Antiquité et un pittoresque contemporain, une inclinaison envers la découverte de nouveaux paysages, d'un ailleurs chaleureux.
Le choix des illustrations Notre recherche iconographique a été guidée par le désir de montrer au lecteur l'Italie telle que Stendhal l'a découverte et aimée. Les lieux et les personnes qui ont inspiré les peintres du romantisme sont ceux-là même que Stendhal décrit dans ses carnets de voyage. L'illustration, exceptionnellement proche du texte, renforce la magie et la puissance de l'évocation des récits de Stendhal.
La recherche que nous avons menée à travers les musées, les bibliothèques, les collections privées du monde entier nous a permis de recenser près de trois mille ouvres et d'en choisir 166 pour illustrer Promenades dans Rome de Stendhal. La redécouverte d'artistes peu connus Nous avons choisi de reproduire, à côté des ouvres connues et reconnues de cette période, des tableaux restés plus confidentiels, ouvres d'artistes moins célèbres mais tout aussi exceptionnels.
Des peintures de Granet, d'Ingres ou de Fabre côtoient ainsi les ouvres de Félix Cottrau, Léon Vinit, Samuel Palmer, Carl Pavlovitch, Christen Kobke... Si les peintres du Grand Tour sont très présents dans ce livre, les artistes italiens le sont aussi, avec les ouvres de Giovanni Migliara, Vincenzo Camuccini, et bien d'autres. Ces peintres jouent un rôle pionnier vers la modernité, vers l'impressionnisme.
Une peinture européenne à l'aube de la modernité Au XIXe siècle, les peintres de l'Europe entière viennent découvrir en Italie une nouvelle façon de peindre sur le vif, en extérieur, sans sujet historique ou mythologique : c'est le paysage lui-même qui intéresse les artistes. Dans ce nouvel espace, plus personne ne persiste à fabriquer de la peinture d'histoire. Dans l'Europe du XIXe siècle, échappant à toute unification, marquée par les identités nationales, s'il subsiste des différences de styles et de techniques selon les nationalités de chacun : italiens, allemands, anglais, français, scandinaves, russes, les peintres apportent quelque chose de nouveau, un regard, une technique.
Tous s'inspirent les uns des autres, et trouvent ensemble une sorte de " ton italien ", caractérisé par des bruns et des verts sombres, éclairés par le bleu du ciel. C'est le début d'une conscience européenne. Liste non exhaustive des peintres dont certaines ouvres sont reproduites dans Promenades dans Rome : Français : Joseph Vernet (1714-1789) Jacques-Louis David (1748-1825) Eugène Delacroix (1798-1863) Hubert Robert (1733 -1808) François-Xavier Fabre (1766 -1837) François-Marius Granet (1775 -1849) Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 -1867) Jean-Baptiste-Camille Corot (1796 -1875) Allemand : Franz Ludwig Catel (1778 -1856) Johann Georg von Dillis (1759-1841) Italiens : Vincenzo Camuccini (1773-1844) Ippolito Caffi (1809-1866) Giovanni Migliara (1785 -1837) Anglais : John Warwick Smith (1749-1831) William Turner (1775-1851) Russe : Nikanor Grigorevic Cernecov (1805 -1879) Danois : Christen Kobke (1810-1848) Ouvres classiques admirées par Stendhal et reproduites dans le livre : Masolino (1383-1447) Masolino da Panicale Scène de la vie de Sainte Catherine : la décapitation de la sainte Michel-Ange (1475-1584) Michelangelo Buonarroti Au Louvre : Etude pour la statue colossale de David Etude pour une Pietà Fresques de la chapelle Pauline au Vatican : Crucifixion de Saint Pierre Conversion de Saint Paul Fresques de la chapelle Sixtine au Vatican : Le Jugement dernier Saint Barthélemy Giorgione (1476/8-1510) Judith ou la Décollation de saint Jean-Baptiste Baldassare Peruzzi (1481-1536) La Gloire de l'Eternel (fresque) Raphaël (1483-1520) Raffaelo Sanzio Tableaux : La Fornarina Le Mariage de la Vierge La Mise au tombeau, (panneau central du Retable Baglioni) La Madone à la chaise Sainte Cécile Madone de Foligno Transfiguration Fresques des chambres de Raphaël au Vatican : Chambre de la Signature : La Dispute du Saint-Sacrement ou le Triomphe de l'Eucharistie Le Parnasse Adam et Eve L'Ecole d'Athènes : Platon et Aristote avec leurs élèves Chambre d'Héliodore : Héliodore chassé du Temple Léon I, arrête Attila devant Rome Chambre de l'incendie : L'Incendie du Borgo Salle de Constantin : Apparition de la Croix à Constantin Autres fresques : Les Quatre sibylles Le Prophète Isaïe Le Corrège (vers 1489-1534) Léda et le cygne Déposition Daniel de Volterra (1509-1566) Déposition (fresque) Annibale Carrache (1560-1609) Assomption Caravage (1570-1610) Michelangelo Merisi La Conversion de saint Paul La Crucifixion de saint Pierre Guido Reni (1575-1642) Portrait de Béatrice Cenci Sainte Marie-Madeleine Crucifixion de saint Pierre Dominiquin (1581-1641) Domenico Zampieri / il Domenichino La Chasse de Diane La Communion de saint Jérôme Saint Jean-Baptiste avec saint André et saint Pierre (fresque) Saint André s'élève au ciel (fresque) Rencontre entre l'Empereur Othon et saint Nil (fresque) Le Guerchin (1591-1666) Salle de l'Aurore (fresque) Le Lorrain (1600-1682) Claude Gellée Le Moulin Carlo Maratta (1625-1713) La Visitation Ouvres contemporaines admirées par Stendhal et reproduites dans le livre Jacques-Louis David (1748-1825) L'Enlèvement des Sabines Anne Louis Girodet (1767-1824) Mise au tombeau d'Atala Vincenzo Camuccini (1773-1844) La Mort de César Jean-Victor Schnetz (1787-1870) Bohémiennes prédisant l'avenir de Sixte Quint Horace Vernet (1789-1863) Départ de la course des chevaux libres PAGE 2
Promenades dans Rome de Stendhal illustré par les peintres du Romantisme La petite collection / Diane de Selliers, éditeur " Il est des jours où la beauté seule du climat de Rome suffit au bonheur. " Extrait de Promenades dans Rome de Stendhal, le 26 juin 1828. Fiche technique Argumentaire Extraits de presse parus au moment de la première édition Stendhal La notion de voyage chez Stendhal L'illustration Diane de Selliers, Editeur 20, rue d'Anjou - 75008 Paris Tél.
: 01. 42. 68. 09. 00 - Fax : 01. 42. 68. 11. 50 Contact : Aurélie Razimbaud, ar@dianedeselliers. com www. editionsdianedeselliers. com FICHE TECHNIQUE Promenades dans Rome de Stendhal illustré par les peintres du Romantisme La petite collection / Diane de Selliers, éditeur TITRE Promenades dans Rome de Stendhal illustré par les peintres du Romantisme. DESCRIPTION Intégralité du récit de voyage suivi de l'"Appendice" et de la "Manière de voir Rome en dix jours".
Le livre est illustré par 121 peintures romantiques du début du xixe siècle et 45 antérieures au xixe. PREFACIER Philippe Berthier, professeur de littérature à la Sorbonne Nouvelle à Paris, nous offre une préface inédite avec cette nouvelle édition de Promenades dans Rome. Stendhalien, il a consacré plusieurs ouvrages à l'auteur : Stendhal en miroir, Histoire du Stendhalisme en France (Honoré Champion, 2007) ; Stendhal et le style (Les presses de la Sorbonne Nouvelle, 2006) ; Stendhal et ses peintres italiens (Droz, 1991.) ; Stendhal : vivre ; écrire aimer (De Fallois, 2010).
Philippe Berthier a également dirigé la revue L'Année Stendhalienne. ILLUSTRATIONS 121 peintures du début du xixe siècle et 45 antérieures au xixe, admirées par l'auteur, des grands noms de la peinture comme : Raphaël, Michel-Ange, Caravage, etc... PRESENTATION 480 pages en un volume broché sur papier Arctic Volume 130g, couverture souple et jaquette à larges rabats, au format 19 26 cm. PARUTION 20 octobre 2011 TIRAGE 5 000 exemplaires dont 1 000 réunis sous coffret avec Rome, Naples et Florence PRIX 60 EUROS ISBN 978-2-903656-71-3 (édition Promenades dans Rome seul) 978-2-903656-72-0 (édition Voyages en Italie, deux volumes sous coffret : Promenades dans Rome et Rome, Naples et Florence) Argumentaire Office : 20 octobre 2011 Promenades dans Rome de Stendhal illustré par les peintres du Romantisme La petite collection / Diane de Selliers, éditeur " C'est pour la sixième fois que j'entre dans la Ville éternelle, et pourtant mon cour est profondément agité.
C'est un usage immémorial parmi les gens affectés d'être ému en arrivant à Rome, et j'ai presque honte de ce que je viens d'écrire ". Promenades dans Rome, Stendhal, 3 août 1827. Stendhal et le désir d'Italie A la fin du xviiie et au début du xixe siècle, il est de bon ton d'aller en Italie faire le " Grand Tour ", itinéraire touristique et culturel. Dans cette période charnière de l'histoire de la peinture - entre néoclassicisme et impressionnisme - les artistes de l'Europe entière sillonnent le pays leur palette à la main, et découvrent une nouvelle façon de peindre, sur le vif, en extérieur, gestes qui préfigurent la modernité picturale.
Ils célèbrent l'arte di godere (l'art - combien délicat - d'avoir du plaisir) cher à la quête de l'écrivain. Pour Stendhal, c'est un voyage inoubliable qui a singulièrement formé son regard, son style et a fait de lui le plus italien des écrivains français. Un remarquable guide de la Ville éternelle Promenades dans Rome se révèle être un véritable guide culturel et artistique pour tout visiteur de la ville.
Un voyageur qui aujourd'hui se rendrait avec ce seul livre à Rome et suivrait les différents itinéraires proposés par Stendhal aurait à la fin de sa lecture une connaissance exhaustive de la ville, de son histoire, de ses monuments et des personnages célèbres qui l'ont peuplée. Itinéraire émotionnel et initiatique, les Promenades dans Rome sont, de l'aveu de Lampedusa, " le plus grand hommage qui ait jamais été rendu à Rome, comprise comme une créature vivante et pas seulement comme un réservoir de souvenirs ".
La verve de Stendhal et la sensibilité des peintres du Romantisme Chaque scène évoquée par Stendhal renaît à nos yeux sous le pinceau des maîtres qu'il a admirés - comme Raphaël, Michel-Ange, Caravage... - et de ses illustres contemporains - tels Delacroix, Ingres, Turner... Ce jeu de regards croisés compose ainsi un formidable guide artistique de la ville de Rome. Découvrir une période méconnue de l'histoire de l'art L'ampleur du succès de l'Impressionnisme a longtemps porté ombrage à la peinture Romantique.
Nous avons eu le dessein, à travers ce livre, de lui rendre ses lettres de noblesse. Une large recherche iconographique menée à travers les bibliothèques, les musées et les collections particulières du monde entier a ainsi permis de sélectionner parmi plus de trois mille documents, cent vingt-et-une ouvres de la peinture européenne du début du xixe siècle. Sont essentiellement représentés : Corot, Ingres, Turner, Fabre, Cosenz, Granet, Vernet, Delacroix, Caffi, Cottrau...
Par ailleurs, quarante-cinq chefs-d'ouvre italiens des plus grands maîtres : Guido Reni, Raphaël, Caravage, Masolino, Michel-Ange, que Stendhal admire au gré de ses visites, permettent au lecteur de marquer un temps d'arrêt sur les beautés explorées dans les églises et les musées italiens. Un regard nouveau sur l'un des plus grands romanciers français du xixe siècle Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal, est né à Grenoble en 1783.
Célèbre pour ses romans Le Rouge et le Noir (1829), La Chartreuse de Parme (1838), Stendhal s'est également distingué par deux récits de voyages : Rome, Naples et Florence (écrit en 1817 et repris en 1826) et Promenades dans Rome (écrit en 1829), très révélateurs de son talent. Stendhal a aussi publié, entre autres essais, des biographies de musiciens (Rossini, Mozart, .), et l'Histoire de la peinture en Italie (1817).
Une préface brillante du Stendhalien Philippe Berthier Dans sa remarquable préface, Philippe Berthier, amateur d'art stendhalien et dix-neuviémiste, parcourt l'ouvrage avec une acuité beyliste et invite au voyage dans cette Italie qui " n'a plus d'autre propos que de ressembler à ce que Stendhal en dit " afin " d'y quêter un parfum, une lumière qui, autant que d'elle, émane de lui. " Le second opus des Voyages en Italie dans " La petite collection " Rome, Naples et Florence, premier volume des Voyages en Italie, est paru en septembre 2010 dans " La petite collection ".
Avec la parution de Promenades dans Rome en octobre 2011, les deux titres pourront être rassemblés sous coffret, afin d'offrir une nouvelle édition complète des Voyages en Italie. Tirée à 5000 exemplaires, la première édition des Voyages en Italie avait à sa parution en 2002 rencontré un tel succès en libraire qu'elle fut réimprimée aussitôt. Elle est aujourd'hui totalement épuisée. ANNEXES Extraits de presse parus au moment de la première édition de l'ouvrage en 2002 De cet étonnant touriste en Italie, voici un volume exceptionnel.
Plus qu'un livre sur l'art ou sur l'Italie, c'est un véritable " livre d'art " dont nous sommes les arpenteurs admiratifs. Le Magazine littéraire, Jean-Jacques Brochier A lire comme un roman, à admirer comme un chef d'ouvre, à parcourir comme l'un des premiers guides touristiques de l'Italie. Atmosphères, Anne Lefèvre Un mot revient souvent chez Stendhal : l'âme. Et ce livre qui lui est consacré possède précisément ce qu'il estimait le plus : une âme.
Télérama, Fabienne Pascaud Plus qu'un beau livre, un livre de plaisir. Les amoureux de l'Italie auront la chance de savourer ces merveilleuses pages de pur bonheur éditorial. Le Monde, Daniel Couty Choisis, harmonisés, avec la passion qu'on lui connaît, par l'éditrice Diane de Selliers, l'alliance des mots et des tableaux forme une exceptionnelle ouvre d'art. Gala, Laurence Vidal Diane de Selliers a provoqué la rencontre du regard de Stendhal et celui du peintre en la magnifiant [.
]. Ajoutons encore une dose de passion tant chez Stendhal que Diane de Selliers pour déguster une émotive quête de bonheur. La Montagne, Robert Guinot Un musée à domicile, plein de surprise. Encore surprenant Stendhal lorsqu'il écrit " un ouvrage d'art n'est qu'un beau mensonge ". Mais ce livre plein de " mensonge " est un vrai trésor ! Le Canard Enchaîné, André Rollin Par la grâce - il faudrait appeler cela de la magie - d'un éditeur inspiré, le voyage reprend.
Ce livre - luxueux - que propose Diane de Selliers se lit comme un reportage, issu du XIXe siècle... On voudrait que le spectacle ne s'arrête jamais. Le Figaro Littéraire, Pierre-Jean Rémy Stendhal Né à Grenoble le 23 janvier 1783, Henry Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal, est l'un des plus grands romanciers français du XIXe siècle. En révolte contre son père et son précepteur, il s'installe à Paris où il renonce à préparer le concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique.
Son ambition est de devenir écrivain. Il accepte pourtant sa nomination de sous-lieutenant de Cavalerie, qu'il obtient grâce à la protection de son cousin Martial Daru. Il s'engage alors dans l'armée de Bonaparte au sein de laquelle il découvre l'Italie avec émerveillement. Quelques années plus tard, lassé de la vie militaire il abandonne l'armée et devient auditeur au Conseil d'Etat. L'écriture ne le quittera jamais et c'est naturellement, et simultanément, qu'il écrit, entre autre, sur ce pays qu'il considère désormais comme le sien.
Dès 1811, il part pour l'Italie et se rend à Milan. Au mois de septembre, il décide de visiter Bologne, Rome, Florence et Naples. Ses premiers voyages en Italie lui inspirent la rédaction de l'Histoire de la peinture en Italie, qu'il reprendra quelques années plus tard et pour laquelle il s'inspire très largement des nombreux écrits sur l'art qu'il consulte, tout en y ajoutant de nombreuses digressions et réflexions personnelles.
En 1814, après la chute de Napoléon, il est sans ressources mais préfère rester en Italie. Il écrit les Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, qui sont surtout des traductions d'auteurs italiens : à cette époque, Stendhal écrit essentiellement par besoin. Entre 1814 et 1830, Stendhal mène une vie de dilettante : il assiste de loin aux campagnes napoléoniennes, préfère rester à Paris mais rejoint l'Italie le plus souvent possible.
Il se consacre de plus en plus à l'écriture et publie en 1817 la première version du récit de voyage Rome, Naples et Florence et de l' Histoire de la peinture en Italie. Il publie une seconde édition, deux fois plus longue, de Rome, Naples et Florence en 1826. Grand observateur de ses contemporains, Stendhal écrit un autre livre, Le Rouge et le Noir, sous-titré Chroniques du XIXe siècle publié en 1830.
Ce dernier passe alors presque inaperçu. La carrière de diplomate de Stendhal commence en 1831 lorsqu'il est nommé consul à Civitavecchia. Cette carrière lui offre l 'opportunité de passer dix années dans son pays d'élection, même s'il rentre fréquemment à Paris. Il est enfin libre de voyager dans toute l'Italie : Sienne, Florence, Naples, Rome. et il se consacre à l'écriture. Les dix dernières années qui lui restent à vivre sont en effet les plus fécondes : les Souvenirs d'égotisme en 1832, Lucien Leuwen et la Vie de Henry Brulard en 1835, et enfin La Chartreuse de Parme en 1838, qu'il dicte entre le 4 novembre et le 26 décembre.
Stendhal est frappé le 15 mars 1841 d'une attaque d'apoplexie. Il rejoint Paris où il meurt l'année suivante, le 23 mars 1842. La notion de voyage chez Stendhal L'attraction de Stendhal pour l'Italie se situe à une époque où se développe " Le Grand Tour ", itinéraire incontournable pour toute personne éprise d'art et de savoir. L'écrivain critique cependant la façon de voyager de ses contemporains, sa conception du voyage est tout autre.
Il se moque de ceux qui vont de curiosités en curiosités, sans vraiment admirer les beautés qu'ils ont sous les yeux. Stendhal prend son temps lorsqu'il voyage. Peu lui importe de tout voir. Son récit dans Promenades dans Rome révèle de quelle manière il décide de ses itinéraires et de ses visites : il se laisse guider par ses émotions, sa curiosité, mais aussi par ses rencontres ou par le temps qu'il fait.
Stendhal s'applique à découvrir la ville et ses trésors par lui-même, sans intermédiaire, se laissant porter par ses expériences parfois bouleversantes. C'est le plaisir éprouvé qui lui permet de juger de la beauté des choses. Ainsi, pour la visite du quartier Saint Pierre, Stendhal recommande de ne se laisser " aller que quelques instants à l'admiration qu'inspire un monument si grand, si beau, si bien tenu en un mot, la plus belle église de la plus belle religion du monde ", afin d'éviter un " mal à la tête fou "...
Une des nombreuses manifestations du célèbre syndrome stendhalien. Stendhal raconte ses expériences émotionnelles sous la forme d'un journal, forme qui s'adapte parfaitement au rythme dilettante de l'auteur. Il est à l'écoute de ses émotions seules : ce n'est pas la réflexion mais le cour et les sentiments qui éclairent ses découvertes et le plaisir qu'il en tire. Par son récit, Stendhal souhaite renseigner, conseiller ses lecteurs et ordonner leurs promenades tout en leur enseignant ce qu'est Rome et montrer comment l'on vit à Rome, dans les salons, dans les bals où il nous entraîne une bonne partie de la nuit et dans les collines toutes proches.
Il faut emporter ce livre avec soi pendant le voyage à Rome, aucun guide culturel n'est aujourd'hui aussi riche que celui ci, et conclure avec Stendhal après un laps de temps forcément trop court, puisqu'hélas aujourd'hui, " le grand tour " n'est plus de mise : " On s'ennuie quelque fois à Rome le second mois du séjour, mais jamais le sixième, et, si on y reste le douzième, on est saisi de l'idée de s'y fixer ".
L'ILLUSTRATION L'Italie dans la peinture romantique Le sentiment romantique se traduit par la représentation picturale des états d'âme ressentis devant la nature. Dans de nombreuses peintures de cette époque, on décèle un regard nostalgique du peintre-voyageur sur une terre qu'il affectionne. Le travail d'artistes connus tels Ingres, Turner ou Corot, et d'autres plus méconnus du grand public laisse apparaître la survivance d'une poésie nostalgique des sites italiens.
Le sentiment romantique se caractérise également par une découverte de l'Antiquité à travers les ruines. C'est l'époque où des villes entières telles que Pompéi sont mises à jour grâce à des fouilles récentes. L'attrait pour l'Italie en découle. A cette époque, des savants, des artistes et des archéologues développent et diffusent dans l'Europe entière un profond et grandissant désir d'Italie. Cette envie sera fondée sur des souvenirs de l'Antiquité et un pittoresque contemporain, une inclinaison envers la découverte de nouveaux paysages, d'un ailleurs chaleureux.
Le choix des illustrations Notre recherche iconographique a été guidée par le désir de montrer au lecteur l'Italie telle que Stendhal l'a découverte et aimée. Les lieux et les personnes qui ont inspiré les peintres du romantisme sont ceux-là même que Stendhal décrit dans ses carnets de voyage. L'illustration, exceptionnellement proche du texte, renforce la magie et la puissance de l'évocation des récits de Stendhal.
La recherche que nous avons menée à travers les musées, les bibliothèques, les collections privées du monde entier nous a permis de recenser près de trois mille ouvres et d'en choisir 166 pour illustrer Promenades dans Rome de Stendhal. La redécouverte d'artistes peu connus Nous avons choisi de reproduire, à côté des ouvres connues et reconnues de cette période, des tableaux restés plus confidentiels, ouvres d'artistes moins célèbres mais tout aussi exceptionnels.
Des peintures de Granet, d'Ingres ou de Fabre côtoient ainsi les ouvres de Félix Cottrau, Léon Vinit, Samuel Palmer, Carl Pavlovitch, Christen Kobke... Si les peintres du Grand Tour sont très présents dans ce livre, les artistes italiens le sont aussi, avec les ouvres de Giovanni Migliara, Vincenzo Camuccini, et bien d'autres. Ces peintres jouent un rôle pionnier vers la modernité, vers l'impressionnisme.
Une peinture européenne à l'aube de la modernité Au XIXe siècle, les peintres de l'Europe entière viennent découvrir en Italie une nouvelle façon de peindre sur le vif, en extérieur, sans sujet historique ou mythologique : c'est le paysage lui-même qui intéresse les artistes. Dans ce nouvel espace, plus personne ne persiste à fabriquer de la peinture d'histoire. Dans l'Europe du XIXe siècle, échappant à toute unification, marquée par les identités nationales, s'il subsiste des différences de styles et de techniques selon les nationalités de chacun : italiens, allemands, anglais, français, scandinaves, russes, les peintres apportent quelque chose de nouveau, un regard, une technique.
Tous s'inspirent les uns des autres, et trouvent ensemble une sorte de " ton italien ", caractérisé par des bruns et des verts sombres, éclairés par le bleu du ciel. C'est le début d'une conscience européenne. Liste non exhaustive des peintres dont certaines ouvres sont reproduites dans Promenades dans Rome : Français : Joseph Vernet (1714-1789) Jacques-Louis David (1748-1825) Eugène Delacroix (1798-1863) Hubert Robert (1733 -1808) François-Xavier Fabre (1766 -1837) François-Marius Granet (1775 -1849) Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 -1867) Jean-Baptiste-Camille Corot (1796 -1875) Allemand : Franz Ludwig Catel (1778 -1856) Johann Georg von Dillis (1759-1841) Italiens : Vincenzo Camuccini (1773-1844) Ippolito Caffi (1809-1866) Giovanni Migliara (1785 -1837) Anglais : John Warwick Smith (1749-1831) William Turner (1775-1851) Russe : Nikanor Grigorevic Cernecov (1805 -1879) Danois : Christen Kobke (1810-1848) Ouvres classiques admirées par Stendhal et reproduites dans le livre : Masolino (1383-1447) Masolino da Panicale Scène de la vie de Sainte Catherine : la décapitation de la sainte Michel-Ange (1475-1584) Michelangelo Buonarroti Au Louvre : Etude pour la statue colossale de David Etude pour une Pietà Fresques de la chapelle Pauline au Vatican : Crucifixion de Saint Pierre Conversion de Saint Paul Fresques de la chapelle Sixtine au Vatican : Le Jugement dernier Saint Barthélemy Giorgione (1476/8-1510) Judith ou la Décollation de saint Jean-Baptiste Baldassare Peruzzi (1481-1536) La Gloire de l'Eternel (fresque) Raphaël (1483-1520) Raffaelo Sanzio Tableaux : La Fornarina Le Mariage de la Vierge La Mise au tombeau, (panneau central du Retable Baglioni) La Madone à la chaise Sainte Cécile Madone de Foligno Transfiguration Fresques des chambres de Raphaël au Vatican : Chambre de la Signature : La Dispute du Saint-Sacrement ou le Triomphe de l'Eucharistie Le Parnasse Adam et Eve L'Ecole d'Athènes : Platon et Aristote avec leurs élèves Chambre d'Héliodore : Héliodore chassé du Temple Léon I, arrête Attila devant Rome Chambre de l'incendie : L'Incendie du Borgo Salle de Constantin : Apparition de la Croix à Constantin Autres fresques : Les Quatre sibylles Le Prophète Isaïe Le Corrège (vers 1489-1534) Léda et le cygne Déposition Daniel de Volterra (1509-1566) Déposition (fresque) Annibale Carrache (1560-1609) Assomption Caravage (1570-1610) Michelangelo Merisi La Conversion de saint Paul La Crucifixion de saint Pierre Guido Reni (1575-1642) Portrait de Béatrice Cenci Sainte Marie-Madeleine Crucifixion de saint Pierre Dominiquin (1581-1641) Domenico Zampieri / il Domenichino La Chasse de Diane La Communion de saint Jérôme Saint Jean-Baptiste avec saint André et saint Pierre (fresque) Saint André s'élève au ciel (fresque) Rencontre entre l'Empereur Othon et saint Nil (fresque) Le Guerchin (1591-1666) Salle de l'Aurore (fresque) Le Lorrain (1600-1682) Claude Gellée Le Moulin Carlo Maratta (1625-1713) La Visitation Ouvres contemporaines admirées par Stendhal et reproduites dans le livre Jacques-Louis David (1748-1825) L'Enlèvement des Sabines Anne Louis Girodet (1767-1824) Mise au tombeau d'Atala Vincenzo Camuccini (1773-1844) La Mort de César Jean-Victor Schnetz (1787-1870) Bohémiennes prédisant l'avenir de Sixte Quint Horace Vernet (1789-1863) Départ de la course des chevaux libres PAGE 2