Problèmes d'indexicalité

Par : John-Weir Perry

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  • Nombre de pages306
  • PrésentationRelié
  • Poids0.435 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN1-57586-198-4
  • EAN9781575861982
  • Date de parution01/06/1999
  • Collectionlangage et esprit
  • ÉditeurCSLI Publications

Résumé

Descartes pensait que la vérité la plus évidente était qu'il pensait. Mais, comme Anscombe l'a noté, " Descartes pense " n'est pas indubitable pour la plupart d'entre nous, quoique la pensée que nous exprimons par " Je pense " soit indubitable pour chacun de nous. Aux yeux des philosophes contemporains, le " je " comme le " pense " soulèvent des problèmes épineux. Dans ces essais, le philosophe américain John Perry s'attache à comprendre la capacité du mot " je ", à rendre compte d'un type particulier de connaissance de soi, dans le cadre d'une théorie générale des indexicaux et de l'information. Les indexicaux sont des mots qui, comme " je ", désignent différentes choses selon la personne qui les dit ou le moment où ils sont dits. Perry montre que ces mots présentent des difficultés pour la tradition frégéenne en philosophie du langage. La théorie qu'il propose fait résider la magie du mot " je " dans le rapport mutuel entre les structures cognitives que nous utilisons pour traiter l'information et les structures linguistiques dont nous nous servons pour communiquer. Il examine également de nombreux autres relevant de philosophie de l'esprit et de la philosophie du langage.
Descartes pensait que la vérité la plus évidente était qu'il pensait. Mais, comme Anscombe l'a noté, " Descartes pense " n'est pas indubitable pour la plupart d'entre nous, quoique la pensée que nous exprimons par " Je pense " soit indubitable pour chacun de nous. Aux yeux des philosophes contemporains, le " je " comme le " pense " soulèvent des problèmes épineux. Dans ces essais, le philosophe américain John Perry s'attache à comprendre la capacité du mot " je ", à rendre compte d'un type particulier de connaissance de soi, dans le cadre d'une théorie générale des indexicaux et de l'information. Les indexicaux sont des mots qui, comme " je ", désignent différentes choses selon la personne qui les dit ou le moment où ils sont dits. Perry montre que ces mots présentent des difficultés pour la tradition frégéenne en philosophie du langage. La théorie qu'il propose fait résider la magie du mot " je " dans le rapport mutuel entre les structures cognitives que nous utilisons pour traiter l'information et les structures linguistiques dont nous nous servons pour communiquer. Il examine également de nombreux autres relevant de philosophie de l'esprit et de la philosophie du langage.