Prisons Pour Femmes

Par : Andrée-B Fagnan, Marie-Andrée Bertrand

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  • Nombre de pages449
  • PrésentationBroché
  • Poids0.645 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-89415-228-0
  • EAN9782894152287
  • Date de parution01/07/1998
  • CollectionCursus universitaire
  • ÉditeurMéridien (Editions du)

Résumé

Les recherches antérieures ont conclu que les centres de détention pour femmes à travers le monde présentaient cinq problèmes majeurs : 1 - l'absence discriminatoire de programmes de formation et de travail ; 2 - des mesures de sécurité excessives ; 3 - des édifices qui ne permettent pas le classement des détenues ; 4 - la rareté d'unités pour les mères et les enfants ; 5 - une localisation des établissements carcéraux qui contribue à la dislocation des liens familiaux. Plus important encore, la majorité des femmes emprisonnées pourraient être " gardées " autrement. Les cinq auteurs de Prisons pour femmes ont étudié vingt-quatre prisons dans huit pays différents, les unes fermées, les autres ouvertes, observant des unités pour les mères et les enfants (en Allemagne, en Finlande et en Grande-Bretagne) ; des prisons entièrement mixtes (au Danemark) ; des ateliers et des classes mixtes (en Allemagne et en Finlande) ; des programmes d'études complets et interactifs (au Minnesota et en Angleterre), trois prisons autogérées (au Danemark et en Angleterre), le recours généralisé à la prison ouverte (au Danemark). La conclusion est simple : 1 - 85 % des condamnées pourraient être " gardées " autrement qu'en prison fermée ; 2 - il existe des mesures rendant moins inéquitables les conditions de vie des femmes en prison ; on les trouve réunies à la Prison de Shakopee, au Minnesota. Si l'emprisonnement s'impose, la preuve existe qu'on peut le faire mieux, à moindre coût et avec de meilleurs résultats.
Les recherches antérieures ont conclu que les centres de détention pour femmes à travers le monde présentaient cinq problèmes majeurs : 1 - l'absence discriminatoire de programmes de formation et de travail ; 2 - des mesures de sécurité excessives ; 3 - des édifices qui ne permettent pas le classement des détenues ; 4 - la rareté d'unités pour les mères et les enfants ; 5 - une localisation des établissements carcéraux qui contribue à la dislocation des liens familiaux. Plus important encore, la majorité des femmes emprisonnées pourraient être " gardées " autrement. Les cinq auteurs de Prisons pour femmes ont étudié vingt-quatre prisons dans huit pays différents, les unes fermées, les autres ouvertes, observant des unités pour les mères et les enfants (en Allemagne, en Finlande et en Grande-Bretagne) ; des prisons entièrement mixtes (au Danemark) ; des ateliers et des classes mixtes (en Allemagne et en Finlande) ; des programmes d'études complets et interactifs (au Minnesota et en Angleterre), trois prisons autogérées (au Danemark et en Angleterre), le recours généralisé à la prison ouverte (au Danemark). La conclusion est simple : 1 - 85 % des condamnées pourraient être " gardées " autrement qu'en prison fermée ; 2 - il existe des mesures rendant moins inéquitables les conditions de vie des femmes en prison ; on les trouve réunies à la Prison de Shakopee, au Minnesota. Si l'emprisonnement s'impose, la preuve existe qu'on peut le faire mieux, à moindre coût et avec de meilleurs résultats.