Prisonniers en révolte. Quotidien carcéral, mutineries et politique pénitentiaire en France (1970-1980)

Par : Anne Guérin

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  • Nombre de pages400
  • PrésentationBroché
  • Poids0.445 kg
  • Dimensions12,0 cm × 21,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN978-2-7489-0191-7
  • EAN9782748901917
  • Date de parution09/07/2013
  • CollectionMémoires sociales
  • ÉditeurAgone
  • PréfacierMichelle Perrot

Résumé

Le 11 décembre 1911, les insurgés occupent la quasi-totalité de la centrale Ney à Toul. Des prisonniers, surtout les jeunes, prennent d'assaut les toitures aux cris de "A bas la dictature". Des tuiles, qui serviront de projectiles, sont arrachées, les prisonniers s'accrochant à la charpente restante. Ils chantent L'Internationale mais aussi La Marseillaise. Ces prisonniers dominent la ville, les photos de presse les montrent sur les toits.
C'est une première. Car depuis que la prison existe, les corps et les visages de ses occupants sont invisibles, dissimulés derrière de hauts murs et de solides portes. D'objets, voilà qu'ils deviennent sujets. Et qu'ils parlent. Ainsi, ils tentent de s'expliquer, du haut de leur perchoir, auprès de la foule massée au pied des murs d'enceinte. Ils racontent leur vie en détention. "Nous ne pouvons plus vivre comme ça".
"Nous voulons que tout se passe dans le calme. Mais si c'est nécessaire, nous sommes prêts à y laisser notre peau".
Le 11 décembre 1911, les insurgés occupent la quasi-totalité de la centrale Ney à Toul. Des prisonniers, surtout les jeunes, prennent d'assaut les toitures aux cris de "A bas la dictature". Des tuiles, qui serviront de projectiles, sont arrachées, les prisonniers s'accrochant à la charpente restante. Ils chantent L'Internationale mais aussi La Marseillaise. Ces prisonniers dominent la ville, les photos de presse les montrent sur les toits.
C'est une première. Car depuis que la prison existe, les corps et les visages de ses occupants sont invisibles, dissimulés derrière de hauts murs et de solides portes. D'objets, voilà qu'ils deviennent sujets. Et qu'ils parlent. Ainsi, ils tentent de s'expliquer, du haut de leur perchoir, auprès de la foule massée au pied des murs d'enceinte. Ils racontent leur vie en détention. "Nous ne pouvons plus vivre comme ça".
"Nous voulons que tout se passe dans le calme. Mais si c'est nécessaire, nous sommes prêts à y laisser notre peau".