Prières pour celles qui furent volées

Par : Jennifer Clement
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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.177 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,9 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-290-13041-4
  • EAN9782290130414
  • Date de parution04/05/2016
  • ÉditeurJ'ai lu
  • TraducteurPatricia Reznikov

Résumé

Ladydi, quatorze ans, est née dans un monde où il ne fait pas bon être une fille. Dans les montagnes du Guerrero au Mexique, les barons de la drogue règnent sans partage. Les mères doivent déguiser leurs filles en garçons ou les enlaidir pour leur éviter de tomber dans les griffes des cartels qui les "volent". Pourtant, Ladydi et ses amies rêvent à un avenir plein de promesses, qui ne serait pas uniquement affaire de survie.
Portrait saisissant de femmes sur fond de guerre perdue d'avance, Prières pour celles qui furent volées est une histoire inoubliable d'amitié, de famille et de courage.
Ladydi, quatorze ans, est née dans un monde où il ne fait pas bon être une fille. Dans les montagnes du Guerrero au Mexique, les barons de la drogue règnent sans partage. Les mères doivent déguiser leurs filles en garçons ou les enlaidir pour leur éviter de tomber dans les griffes des cartels qui les "volent". Pourtant, Ladydi et ses amies rêvent à un avenir plein de promesses, qui ne serait pas uniquement affaire de survie.
Portrait saisissant de femmes sur fond de guerre perdue d'avance, Prières pour celles qui furent volées est une histoire inoubliable d'amitié, de famille et de courage.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Magali K.Decitre Confluence
4/5
Etre une femme au Guerrero
En s'inspirant de faits réels, Jennifer Clément nous raconte l'histoire de ces femmes mexicaines de l'état du Guerrero, qui continuent à vivre dans la montagne, presque sans hommes et essaient comme elles peuvent de protéger leurs filles des trafiquants de drogues. On suit ainsi Ladydi, son enfance déguisée en garçon ou enlaidit, le départ de son père pour les états-unis, le vol d'une de ses meilleurs amies par les trafiquants de drogue, ses amours, son incarcération en prison... Par l'intermédiaire de son histoire, on découvre la plongée dans l'enfer du Guerrero en même temps que sa modernisation.
En s'inspirant de faits réels, Jennifer Clément nous raconte l'histoire de ces femmes mexicaines de l'état du Guerrero, qui continuent à vivre dans la montagne, presque sans hommes et essaient comme elles peuvent de protéger leurs filles des trafiquants de drogues. On suit ainsi Ladydi, son enfance déguisée en garçon ou enlaidit, le départ de son père pour les états-unis, le vol d'une de ses meilleurs amies par les trafiquants de drogue, ses amours, son incarcération en prison... Par l'intermédiaire de son histoire, on découvre la plongée dans l'enfer du Guerrero en même temps que sa modernisation.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
Très mitigé
Même si cet univers est inspiré de faits réels, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à l'histoire où tout est noir du début à la fin. Les personnages me semblent simplistes et caricaturés. Je lis facilement des livres de 800 pages et pourtant je suis à la moitié du livre et j'ai envie de le fermer. Dommage car le décor y est.
Même si cet univers est inspiré de faits réels, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à l'histoire où tout est noir du début à la fin. Les personnages me semblent simplistes et caricaturés. Je lis facilement des livres de 800 pages et pourtant je suis à la moitié du livre et j'ai envie de le fermer. Dommage car le décor y est.
Femmes mexicaines
Il ne fait pas bon naître fille dans ce hameau de l'Etat de Guerrero, au Sud du Mexique. Sur cette terre infestée de serpents et de scorpions où la chaleur vous cloue sur place, la nature, hostile, l'est pourtant moins que les hommes. Les frères et les pères sont partis, à Acapulco ou en Amérique, et souvent, ne donnent plus de nouvelles. Ils ont laissé les filles à la merci des narco-trafiquants qui ont colonisé la montagne avec leurs champs de pavots. Dans leur 4X4 aux vitres teintées, ils viennent, armés jusqu'aux dents, pour voler les filles trop belles. Alors les mères rusent, elles enlaidissent leurs filles, cheveux courts, dents noircies, vêtements informes, les affublent de surnoms masculins et les enfouissent dans des trous creusés dans les cours quand vrombissent les moteurs des 4X4 qu'elles ont appris à entendre de très loin. C'est là que vit Ladydi et ses amies Maria, Estefani et Paula, la plus belle fille du Mexique qui sera volée, repérée dès son plus jeune âge, toujours magnifique malgré les efforts de sa mère. A quoi rêvent les filles dans la jungle mexicaine ? Sur cette terre oubliée des dieux où le danger peut prendre la forme d'un scorpion albinos dont la piqûre est mortelle, où les fourmis rouges vous brûle la peau plus sûrement que le soleil qui pourtant fait fondre l'asphalte de l'autoroute qui coupe le village en deux et tue les imprudentes qui voudrait la traverser comme on change de trottoir, les filles sont aussi la cible des narco-trafiquants, prompts à les kidnappées pour en faire des esclaves sexuelles, battues, violées, emprisonnées, avilies. La police, corrompue, n'est d'aucun secours. Ladydi, élevée par une mère fantasque et alcoolique, abandonnée par un père qui s'est trouvé une nouvelle famille de l'autre côté du Rio Grande, raconte, dans un mélange de lucidité et de naïveté, une vie de misère entre jungle et champs de pavots. Les femmes subissent, plient mais ne rompent pas. On les voit solidaires, aimantes, lumineuses, débrouillardes dans l'adversité. En donnant une voix à ces victimes d'une société régie par les hommes et la violence, Jennifer CLEMENT interpelle le lecteur sur le quotidien des femmes mexicaines, ici et maintenant. Son récit évoque les pires horreurs mais la dureté en est atténuée par la poésie et la fantaisie de ces femmes fortes et volontaires. On s'indigne, on se révolte, on compatit, mais surtout on savoure le courage, la tendresse et la gouaille des filles de Guerrero qui rêvent encore à un avenir meilleur.
Il ne fait pas bon naître fille dans ce hameau de l'Etat de Guerrero, au Sud du Mexique. Sur cette terre infestée de serpents et de scorpions où la chaleur vous cloue sur place, la nature, hostile, l'est pourtant moins que les hommes. Les frères et les pères sont partis, à Acapulco ou en Amérique, et souvent, ne donnent plus de nouvelles. Ils ont laissé les filles à la merci des narco-trafiquants qui ont colonisé la montagne avec leurs champs de pavots. Dans leur 4X4 aux vitres teintées, ils viennent, armés jusqu'aux dents, pour voler les filles trop belles. Alors les mères rusent, elles enlaidissent leurs filles, cheveux courts, dents noircies, vêtements informes, les affublent de surnoms masculins et les enfouissent dans des trous creusés dans les cours quand vrombissent les moteurs des 4X4 qu'elles ont appris à entendre de très loin. C'est là que vit Ladydi et ses amies Maria, Estefani et Paula, la plus belle fille du Mexique qui sera volée, repérée dès son plus jeune âge, toujours magnifique malgré les efforts de sa mère. A quoi rêvent les filles dans la jungle mexicaine ? Sur cette terre oubliée des dieux où le danger peut prendre la forme d'un scorpion albinos dont la piqûre est mortelle, où les fourmis rouges vous brûle la peau plus sûrement que le soleil qui pourtant fait fondre l'asphalte de l'autoroute qui coupe le village en deux et tue les imprudentes qui voudrait la traverser comme on change de trottoir, les filles sont aussi la cible des narco-trafiquants, prompts à les kidnappées pour en faire des esclaves sexuelles, battues, violées, emprisonnées, avilies. La police, corrompue, n'est d'aucun secours. Ladydi, élevée par une mère fantasque et alcoolique, abandonnée par un père qui s'est trouvé une nouvelle famille de l'autre côté du Rio Grande, raconte, dans un mélange de lucidité et de naïveté, une vie de misère entre jungle et champs de pavots. Les femmes subissent, plient mais ne rompent pas. On les voit solidaires, aimantes, lumineuses, débrouillardes dans l'adversité. En donnant une voix à ces victimes d'une société régie par les hommes et la violence, Jennifer CLEMENT interpelle le lecteur sur le quotidien des femmes mexicaines, ici et maintenant. Son récit évoque les pires horreurs mais la dureté en est atténuée par la poésie et la fantaisie de ces femmes fortes et volontaires. On s'indigne, on se révolte, on compatit, mais surtout on savoure le courage, la tendresse et la gouaille des filles de Guerrero qui rêvent encore à un avenir meilleur.
passionnant
Bonjour,je sens que cette critique va être difficile. En effet je viens à peine de finir le livre et j'en ai le souffle coupé. C'est une histoire poignante qui dès les premières pages vous entraîne dans ce monde aride et difficile ,où les meurtres et enlèvement sont le quotidien... Nous suivons Ladydi ( oui son prénom est une référence à la princesse, pas pour sa beauté mais pour autre chose) qui habite au Mexique ,dans les montagnes du Guerrero, un « pays de femmes » car tout les hommes sont partis tenter leurs chances aux Etats-Unis ou on finit trafiquant de drogue. Dès son plus jeune âge ,on a appris à Ladydi qu'il ne fait pas bon être une femme dans les environs ,elle doit dons se grimer en garçon avec ses amies... Elle comprendra que cette mesure n'est pas superflue et vivra beaucoup de choses difficiles. Ce que j'aime c'est que malgré cela elle ne se laisse pas abattre et se bat pour s'en sortir. Je ne vais pas plus loin pour ne pas trop en dire ,mais sachez que cette histoire est bouleversante et d'après ce que j'en sais pas très loin de la réalité dans ce pays. On voit souvent des histoires comme ça à la télévision et être plongé dans la vie de cette enfant qui n'a pas demandé à venir au monde dans cette région m'a fait m'intéresser au sort de toutes ces femmes et j'espère vraiment que les choses s'arrangeront pour toutes ces femmes qui habitent là-bas et doivent survivre dans ce monde aride. Bref,un énorme coup de cœur pour moi,qui m'a marqué. Le genre de livre dont on se souvient, je ne peux que vous recommander de le lire.
Bonjour,je sens que cette critique va être difficile. En effet je viens à peine de finir le livre et j'en ai le souffle coupé. C'est une histoire poignante qui dès les premières pages vous entraîne dans ce monde aride et difficile ,où les meurtres et enlèvement sont le quotidien... Nous suivons Ladydi ( oui son prénom est une référence à la princesse, pas pour sa beauté mais pour autre chose) qui habite au Mexique ,dans les montagnes du Guerrero, un « pays de femmes » car tout les hommes sont partis tenter leurs chances aux Etats-Unis ou on finit trafiquant de drogue. Dès son plus jeune âge ,on a appris à Ladydi qu'il ne fait pas bon être une femme dans les environs ,elle doit dons se grimer en garçon avec ses amies... Elle comprendra que cette mesure n'est pas superflue et vivra beaucoup de choses difficiles. Ce que j'aime c'est que malgré cela elle ne se laisse pas abattre et se bat pour s'en sortir. Je ne vais pas plus loin pour ne pas trop en dire ,mais sachez que cette histoire est bouleversante et d'après ce que j'en sais pas très loin de la réalité dans ce pays. On voit souvent des histoires comme ça à la télévision et être plongé dans la vie de cette enfant qui n'a pas demandé à venir au monde dans cette région m'a fait m'intéresser au sort de toutes ces femmes et j'espère vraiment que les choses s'arrangeront pour toutes ces femmes qui habitent là-bas et doivent survivre dans ce monde aride. Bref,un énorme coup de cœur pour moi,qui m'a marqué. Le genre de livre dont on se souvient, je ne peux que vous recommander de le lire.
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