Première Guerre mondiale. Le pacifisme des instituteurs syndicalistes

Par : Loïc Le Bars

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  • Nombre de pages318
  • PrésentationBroché
  • Poids0.385 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-36512-073-9
  • EAN9782365120739
  • Date de parution17/09/2015
  • ÉditeurCroquant (Editions du)

Résumé

Très peu parmi les très nombreux ouvrages publiés à l'occasion du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale ont abordé la question du pacifisme, particulièrement mal vu en une période où le nationalisme belliqueux, parfois revanchard, et l'aspiration à l'Union sacrée étaient dominants, y compris à gauche. La majorité des instituteurs mobilisés n'y échappaient pas. Généralement sous-officiers et officiers subalternes, ils ont payé un lourd tribut à la guerre.
Ce sont eux en effet qui, à la tête de leurs compagnies, montaient à l'assaut, en fait à la boucherie. Seule une minorité dans laquelle figuraient beaucoup d'institutrices a refusé de se rallier à l'Union sacrée et occupé une place importante dans le mouvement pacifiste. Cette minorité était aussi celle qui était syndiquée à la CGT, à une époque où les fonctionnaires n'avaient pas encore légalement le droit de le faire.
Comme l'écrira Pierre Monatte, un dirigeant de la CGT alors, ces enseignants animaient " la seule fédération restée fidèle durant la guerre à l'internationalisme ouvrier, prouvant ainsi la vigueur de son esprit révolutionnaire " . Ce livre retrace la façon dont ces institutrices et instituteurs ont vécu la guerre, notamment à travers les lettres qu'ils ont envoyées à celles et ceux qui partageaient leur engagement.
Très peu parmi les très nombreux ouvrages publiés à l'occasion du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale ont abordé la question du pacifisme, particulièrement mal vu en une période où le nationalisme belliqueux, parfois revanchard, et l'aspiration à l'Union sacrée étaient dominants, y compris à gauche. La majorité des instituteurs mobilisés n'y échappaient pas. Généralement sous-officiers et officiers subalternes, ils ont payé un lourd tribut à la guerre.
Ce sont eux en effet qui, à la tête de leurs compagnies, montaient à l'assaut, en fait à la boucherie. Seule une minorité dans laquelle figuraient beaucoup d'institutrices a refusé de se rallier à l'Union sacrée et occupé une place importante dans le mouvement pacifiste. Cette minorité était aussi celle qui était syndiquée à la CGT, à une époque où les fonctionnaires n'avaient pas encore légalement le droit de le faire.
Comme l'écrira Pierre Monatte, un dirigeant de la CGT alors, ces enseignants animaient " la seule fédération restée fidèle durant la guerre à l'internationalisme ouvrier, prouvant ainsi la vigueur de son esprit révolutionnaire " . Ce livre retrace la façon dont ces institutrices et instituteurs ont vécu la guerre, notamment à travers les lettres qu'ils ont envoyées à celles et ceux qui partageaient leur engagement.