Précoce automne

Par : Louis Bromfield
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  • Nombre de pages287
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-85940-623-9
  • EAN9782859406233
  • Date de parution14/05/1999
  • ÉditeurPhébus (Editions)

Résumé

Il faut relire Louis Bromfield (1896-1956), qu'on ne trouve plus guère en librairie et qui fut entre les deux guerres l'un des plus subtils dénonciateurs du conformisme de la vertueuse et riche Amérique. Prix Pulitzer en 1926, Précoce automne (Early Autumn) est sans doute la meilleure introduction possible au versant américain de son œuvre (laquelle fréquenta aussi les chemins de l'Asie) : il révèle, chez ce fils de fermiers de l'Ohio, un continuateur inattendu de Thomas Hardy - dont il partage ici le pessimisme sans appel. Une jeune femme, mariée au dernier rejeton d'une vieille dynastie de la Nouvelle-Angleterre, découvre un assez méchant enfer derrière la façade de respectabilité et de puritanisme de sa nouvelle famille. Lucide mais manquant de ce courage qui permet de dire non, elle accepte sa vie de prisonnière mais fera tout pour que sa fille, parvenue à l'adolescence, échappe au piège des apparences. Un combat plus risqué qu'elle ne l'imagine. Bromfield jette un regard terrible sur la " bonne " société américaine ; et rejoint par d'autres chemins la vision que Ludwig Lewisohn (Le Destin de Mr. Crump) en proposait à la même époque exactement. Les choses ont-elles vraiment changé ?
Il faut relire Louis Bromfield (1896-1956), qu'on ne trouve plus guère en librairie et qui fut entre les deux guerres l'un des plus subtils dénonciateurs du conformisme de la vertueuse et riche Amérique. Prix Pulitzer en 1926, Précoce automne (Early Autumn) est sans doute la meilleure introduction possible au versant américain de son œuvre (laquelle fréquenta aussi les chemins de l'Asie) : il révèle, chez ce fils de fermiers de l'Ohio, un continuateur inattendu de Thomas Hardy - dont il partage ici le pessimisme sans appel. Une jeune femme, mariée au dernier rejeton d'une vieille dynastie de la Nouvelle-Angleterre, découvre un assez méchant enfer derrière la façade de respectabilité et de puritanisme de sa nouvelle famille. Lucide mais manquant de ce courage qui permet de dire non, elle accepte sa vie de prisonnière mais fera tout pour que sa fille, parvenue à l'adolescence, échappe au piège des apparences. Un combat plus risqué qu'elle ne l'imagine. Bromfield jette un regard terrible sur la " bonne " société américaine ; et rejoint par d'autres chemins la vision que Ludwig Lewisohn (Le Destin de Mr. Crump) en proposait à la même époque exactement. Les choses ont-elles vraiment changé ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
un bon roman mais pas très gai
Mon avis. Pas de romantisme dans ce livre… je dirais même que le ton est plutôt pessimiste. Ce sont plutôt des portraits que dressent l’auteur. Portrait d’une bonne « famille » sur le déclin. L’auteur montre très bien le poids qui pèse sur le poids des héritiers de dynastie ou de grandes familles. Ici c’est son mari qui fait les recherches généalogiques mais c’est Olivia qui paye l’histoire de la famille de son mari. L’automne de la famille Pentland anéantit pèse sur les épaules d’Olivia. Pour Louis Bromfield, le passé est inextricablement lié au présent et Olivia en est prisonnière (d’où son envie que sa propre fille y échappe). Olivia est une femme à qui on s’attache , car c’est une femme droite, qui s’est mariée un peu par défaut ( elle l’admet), mais qui a maintenant, à l’automne de sa vie, envie et besoin de sortir du carcan des règles. Elle voudrait (et la lectrice que je suis le veux aussi pour elle) être heureuse. Les autres personnages aussi sont bien croqués par un narrateur qui n’est pas tendre ni avec eux, ni dans son analyse des relations entre ces personnages. Il est incisif, sans compassion. Un livre à découvrir « La pauvre enfant n’a pas l’air d’avoir beaucoup de succès ; elle est vraiment laide la pauvre petite. Je suppose qu’elle tient son teint blafard de son père qui était à la fois grec et français. » « Tante Cassie s’était redressée et se tenait raide comme un piquet ; elle aurait eu la même attitude de recul en se retrouvant subitement en face d’un serpent à sonnette » « Un temps viendrait où cette fortune ne serait plus qu’une coquille d’apparence trompeuse, une coquille ne contenant plus que pourriture séchée » « Pendant quelques instants il avait faillit devenir un mari susceptible d’intéresser sa femme » « en fait c’était un homme qui manquait d’élan, de spontanéité, un être terne, veule et qui embrassait la cause de la morale parce que celle-ci faisait partie des traditions familiales et devait en conséquence être soutenue. »
Mon avis. Pas de romantisme dans ce livre… je dirais même que le ton est plutôt pessimiste. Ce sont plutôt des portraits que dressent l’auteur. Portrait d’une bonne « famille » sur le déclin. L’auteur montre très bien le poids qui pèse sur le poids des héritiers de dynastie ou de grandes familles. Ici c’est son mari qui fait les recherches généalogiques mais c’est Olivia qui paye l’histoire de la famille de son mari. L’automne de la famille Pentland anéantit pèse sur les épaules d’Olivia. Pour Louis Bromfield, le passé est inextricablement lié au présent et Olivia en est prisonnière (d’où son envie que sa propre fille y échappe). Olivia est une femme à qui on s’attache , car c’est une femme droite, qui s’est mariée un peu par défaut ( elle l’admet), mais qui a maintenant, à l’automne de sa vie, envie et besoin de sortir du carcan des règles. Elle voudrait (et la lectrice que je suis le veux aussi pour elle) être heureuse. Les autres personnages aussi sont bien croqués par un narrateur qui n’est pas tendre ni avec eux, ni dans son analyse des relations entre ces personnages. Il est incisif, sans compassion. Un livre à découvrir « La pauvre enfant n’a pas l’air d’avoir beaucoup de succès ; elle est vraiment laide la pauvre petite. Je suppose qu’elle tient son teint blafard de son père qui était à la fois grec et français. » « Tante Cassie s’était redressée et se tenait raide comme un piquet ; elle aurait eu la même attitude de recul en se retrouvant subitement en face d’un serpent à sonnette » « Un temps viendrait où cette fortune ne serait plus qu’une coquille d’apparence trompeuse, une coquille ne contenant plus que pourriture séchée » « Pendant quelques instants il avait faillit devenir un mari susceptible d’intéresser sa femme » « en fait c’était un homme qui manquait d’élan, de spontanéité, un être terne, veule et qui embrassait la cause de la morale parce que celle-ci faisait partie des traditions familiales et devait en conséquence être soutenue. »
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