Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Avec Pratique de l'effacement, rien pour tempérer cette évidence : nous apparaissons dans un cri puis disparaissons à petit feu par soustractions successives,...
Lire la suite
13,50 €
Expédié sous 6 à 12 jours
Livré chez vous entre le 5 avril et le 11 avril
En librairie
Résumé
Avec Pratique de l'effacement, rien pour tempérer cette évidence : nous apparaissons dans un cri puis disparaissons à petit feu par soustractions successives, écrire n'est qu'une manière de descendre les choses dans leur tombe. Inutile de se retourner, les corps vivants butent sur les morts, l'instant est toujours à la peine, le moment ultime attend son heure sur l'autre versant du noir. On n'apprivoise pas le temps, on ne démesure pas sa peau, il n'y a pas même une lueur d'" inespoir ", cette misérable pirouette philosophique quand le rata sert à froid sa honte, sa peur et sa stupeur, sa fatigue, ses attentes et ses accablements, son aphasie... D'images glaçantes, il n'y a... / que des têtes vides fuyantes / dans le vent des rues, en axiomes atroces, nous sommes / ce que chaque pas / nous retire, Michel Bourçon s'efface, mais ses mots font mouche et font mal tant leur force est de parcimonie, leur acuité à la hauteur de leur retenue. alors un conseil, n'ouvrez pas ce livre s'il vous reste quelque illusion sur le réel, si l'incurable n'est pas votre rosaire.