C'est une histoire dans la lignée de l'inoubliable Apoutsiak, le petit flocon de neige que nous, les enfants de Paul-Emile Victor, avons retrouvée au fond d'une malle, plusieurs années après sa mort. Sans doute notre père, qui entreprit de l'écrire alors qu'il séjournait sous les tropiques, se souvenait-il avec regret du petit peuple du froid auprès duquel il avait hiverné en 1936. C'est chez les Eskimos d'Ammassalik, sur la côte orientale du Groenland, qu'il a dû entendre l'histoire de Pouyak. Dans son carnet, il dessina alors le visage de celle qui jouait à la poupée tout le temps et imagina la figure des gnomes du fond du trou, les Ikadît...
C'est une histoire dans la lignée de l'inoubliable Apoutsiak, le petit flocon de neige que nous, les enfants de Paul-Emile Victor, avons retrouvée au fond d'une malle, plusieurs années après sa mort. Sans doute notre père, qui entreprit de l'écrire alors qu'il séjournait sous les tropiques, se souvenait-il avec regret du petit peuple du froid auprès duquel il avait hiverné en 1936. C'est chez les Eskimos d'Ammassalik, sur la côte orientale du Groenland, qu'il a dû entendre l'histoire de Pouyak. Dans son carnet, il dessina alors le visage de celle qui jouait à la poupée tout le temps et imagina la figure des gnomes du fond du trou, les Ikadît...