Pouvoirs éthniques dans les Balkans
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages216
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.39 kg
- Dimensions17,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-13-052557-1
- EAN9782130525578
- Date de parution14/05/2002
- Collectionethnologies
- ÉditeurPUF
Résumé
Guerres ethniques, " purification ethnique " mais aussi minorités (à protéger), identités (à respecter) : l'ethnicité est-elle, comme la langue d'Esope, la pire et la meilleure des choses ? On trouve ses formes de représentation loin dans l'histoire, dans les jeux de pouvoir entre conquérants et autochtones. Depuis le XIXe siècle, elle apparaît, avec l'érection des nationalités, comme le principe organisateur de l'espace européen.
Pourtant, la science sociale a régulièrement échoué à donner une définition universelle de l'ethnie. C'est que l'ethnicité est avant tout une façon élémentaire - et, en un sens, arbitraire - de classer l'autre et le semblable, une manière sommaire d'ordonner le monde, et c'est la simplicité de cette logique rudimentaire qui la rend particulièrement adaptée à l'âge de l'" Etat scientifique " et à l'ordonnance du monde moderne.
Telle est l'hypothèse que soutient l'auteur, s'appuyant sur l'exemple récurrent des entités balkaniques : la Yougoslavie, conçue au XIXe siècle et dont la vie se confond avec le " court XXe siècle " ; la Macédoine, de l'éphémère République de Krusevo à la fragile République protégée par l'OTAN ; les Valaques, ancien peuple de pasteurs doté d'une récente identité emblématique. L'ordre rétabli par la communauté internationale dans la péninsule déchirée est à l'image du nouvel ordre européen, fondés qu'ils sont sur un " principe des minorités " qui tend à supplanter l'ancien principe des nationalités.
Mais, à travers l'un ou l'autre, c'est toujours l'ethnicité qui ordonne le monde...
Pourtant, la science sociale a régulièrement échoué à donner une définition universelle de l'ethnie. C'est que l'ethnicité est avant tout une façon élémentaire - et, en un sens, arbitraire - de classer l'autre et le semblable, une manière sommaire d'ordonner le monde, et c'est la simplicité de cette logique rudimentaire qui la rend particulièrement adaptée à l'âge de l'" Etat scientifique " et à l'ordonnance du monde moderne.
Telle est l'hypothèse que soutient l'auteur, s'appuyant sur l'exemple récurrent des entités balkaniques : la Yougoslavie, conçue au XIXe siècle et dont la vie se confond avec le " court XXe siècle " ; la Macédoine, de l'éphémère République de Krusevo à la fragile République protégée par l'OTAN ; les Valaques, ancien peuple de pasteurs doté d'une récente identité emblématique. L'ordre rétabli par la communauté internationale dans la péninsule déchirée est à l'image du nouvel ordre européen, fondés qu'ils sont sur un " principe des minorités " qui tend à supplanter l'ancien principe des nationalités.
Mais, à travers l'un ou l'autre, c'est toujours l'ethnicité qui ordonne le monde...
Guerres ethniques, " purification ethnique " mais aussi minorités (à protéger), identités (à respecter) : l'ethnicité est-elle, comme la langue d'Esope, la pire et la meilleure des choses ? On trouve ses formes de représentation loin dans l'histoire, dans les jeux de pouvoir entre conquérants et autochtones. Depuis le XIXe siècle, elle apparaît, avec l'érection des nationalités, comme le principe organisateur de l'espace européen.
Pourtant, la science sociale a régulièrement échoué à donner une définition universelle de l'ethnie. C'est que l'ethnicité est avant tout une façon élémentaire - et, en un sens, arbitraire - de classer l'autre et le semblable, une manière sommaire d'ordonner le monde, et c'est la simplicité de cette logique rudimentaire qui la rend particulièrement adaptée à l'âge de l'" Etat scientifique " et à l'ordonnance du monde moderne.
Telle est l'hypothèse que soutient l'auteur, s'appuyant sur l'exemple récurrent des entités balkaniques : la Yougoslavie, conçue au XIXe siècle et dont la vie se confond avec le " court XXe siècle " ; la Macédoine, de l'éphémère République de Krusevo à la fragile République protégée par l'OTAN ; les Valaques, ancien peuple de pasteurs doté d'une récente identité emblématique. L'ordre rétabli par la communauté internationale dans la péninsule déchirée est à l'image du nouvel ordre européen, fondés qu'ils sont sur un " principe des minorités " qui tend à supplanter l'ancien principe des nationalités.
Mais, à travers l'un ou l'autre, c'est toujours l'ethnicité qui ordonne le monde...
Pourtant, la science sociale a régulièrement échoué à donner une définition universelle de l'ethnie. C'est que l'ethnicité est avant tout une façon élémentaire - et, en un sens, arbitraire - de classer l'autre et le semblable, une manière sommaire d'ordonner le monde, et c'est la simplicité de cette logique rudimentaire qui la rend particulièrement adaptée à l'âge de l'" Etat scientifique " et à l'ordonnance du monde moderne.
Telle est l'hypothèse que soutient l'auteur, s'appuyant sur l'exemple récurrent des entités balkaniques : la Yougoslavie, conçue au XIXe siècle et dont la vie se confond avec le " court XXe siècle " ; la Macédoine, de l'éphémère République de Krusevo à la fragile République protégée par l'OTAN ; les Valaques, ancien peuple de pasteurs doté d'une récente identité emblématique. L'ordre rétabli par la communauté internationale dans la péninsule déchirée est à l'image du nouvel ordre européen, fondés qu'ils sont sur un " principe des minorités " qui tend à supplanter l'ancien principe des nationalités.
Mais, à travers l'un ou l'autre, c'est toujours l'ethnicité qui ordonne le monde...