Pouvoir de détruire, pouvoir de créer. Vers une écologie sociale et libertaire

Par : Murray Bookchin
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-37309-051-2
  • EAN9782373090512
  • Date de parution15/03/2019
  • CollectionVersus
  • ÉditeurL'Echappée
  • TraducteurHelen Arnold
  • TraducteurDaniel Blanchard
  • TraducteurRenaud Garcia
  • Commentateur (texte)Vincent Gerber

Résumé

Raréfaction des ressources, extinction des espèces, dérèglement climatique : la nature est en crise. Le mouvement écologiste l'est tout autant : ses idées, privées de leur tranchant, ont été détournées par les gouvernements et les industriels pour tenter de retarder le désastre tout en générant de nouvelles sources de bénéfices. Dans un tel contexte, la pensée de Murray Bookchin, qui en appelle à un changement de vision globale, se révèle essentielle : on ne pourra pas faire disparaître la domination de l'humain sur la nature sans éliminer celle de l'humain sur l'humain.
L'écologie doit donc se faire sociale si elle veut s'attaquer aux causes profondes des bouleversements actuels, que sont la production et l'échange pour le profit, le gigantisme urbain et technologique, et l'assimilation du progrès aux intérêts des entreprises. Les textes réunis ici, majeurs dans l'oeuvre de Bookchin, exposent son écologie sociale, dans sa théorie comme dans sa pratique "municipaliste libertaire" qui passe par la démocratie directe et la reprise en main de nos conditions d'existence.
Ils déploient aussi toutes les implications éthiques et même esthétiques de ce projet politique, depuis la respiritualisation du travail jusqu'à l'établissement d'une nouvelle sensibilité et d'une nouvelle façon de vivre, un apprentissage continuel de la vertu et de la décence pour résister à la corruption sociale, morale et psychologique exercée par le marché et son égoïsme débridé.
Raréfaction des ressources, extinction des espèces, dérèglement climatique : la nature est en crise. Le mouvement écologiste l'est tout autant : ses idées, privées de leur tranchant, ont été détournées par les gouvernements et les industriels pour tenter de retarder le désastre tout en générant de nouvelles sources de bénéfices. Dans un tel contexte, la pensée de Murray Bookchin, qui en appelle à un changement de vision globale, se révèle essentielle : on ne pourra pas faire disparaître la domination de l'humain sur la nature sans éliminer celle de l'humain sur l'humain.
L'écologie doit donc se faire sociale si elle veut s'attaquer aux causes profondes des bouleversements actuels, que sont la production et l'échange pour le profit, le gigantisme urbain et technologique, et l'assimilation du progrès aux intérêts des entreprises. Les textes réunis ici, majeurs dans l'oeuvre de Bookchin, exposent son écologie sociale, dans sa théorie comme dans sa pratique "municipaliste libertaire" qui passe par la démocratie directe et la reprise en main de nos conditions d'existence.
Ils déploient aussi toutes les implications éthiques et même esthétiques de ce projet politique, depuis la respiritualisation du travail jusqu'à l'établissement d'une nouvelle sensibilité et d'une nouvelle façon de vivre, un apprentissage continuel de la vertu et de la décence pour résister à la corruption sociale, morale et psychologique exercée par le marché et son égoïsme débridé.