Pourquoi l'Église fabrique des saints

Par : Christian Terras

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions11,4 cm × 20,9 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-911453-57-3
  • EAN9782911453571
  • Date de parution16/06/1999
  • Collectionles dossiers de golias
  • ÉditeurGolias éditions

Résumé

La question mérite d'être posée, surtout en cette ère jean-paulinienne où le Ciel, Patrie des saints, connaît une explosion démographique digne de nos terres humaines les plus fécondes... Heureusement, le Paradis est fort grand, ses ressources infinies et les banlieues n'y sont point explosives. Jean-Paul II peut donc, sans risque, donner libre cours à la sublimation de ses pulsions rentrées de paternité. D'autant plus que le Service des canonisations ne se met pas en route sans faire entrer quelque argent dans les coffres de la Banque du Saint-Esprit. Pour les bonnes œuvres, bien évidemment ! Le record de rentrée de ces sancto-dollars a été battu lors de la béatification de Josémaria Escrivà, marquis de Balaguer, membre de la Cour de Franco, fondateur de l'Opus Dei, arrivée à point nommé pour combler les trous laissés par la Banco Ambrosiano... Quoi qu'il en soit des conditions, le pape fait des saints, beaucoup de saints, judicieusement répartis dans les différents pays catholiques, dans les diverses familles religieuses, afin de ne vexer personne.
La question mérite d'être posée, surtout en cette ère jean-paulinienne où le Ciel, Patrie des saints, connaît une explosion démographique digne de nos terres humaines les plus fécondes... Heureusement, le Paradis est fort grand, ses ressources infinies et les banlieues n'y sont point explosives. Jean-Paul II peut donc, sans risque, donner libre cours à la sublimation de ses pulsions rentrées de paternité. D'autant plus que le Service des canonisations ne se met pas en route sans faire entrer quelque argent dans les coffres de la Banque du Saint-Esprit. Pour les bonnes œuvres, bien évidemment ! Le record de rentrée de ces sancto-dollars a été battu lors de la béatification de Josémaria Escrivà, marquis de Balaguer, membre de la Cour de Franco, fondateur de l'Opus Dei, arrivée à point nommé pour combler les trous laissés par la Banco Ambrosiano... Quoi qu'il en soit des conditions, le pape fait des saints, beaucoup de saints, judicieusement répartis dans les différents pays catholiques, dans les diverses familles religieuses, afin de ne vexer personne.