Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Novembre 1964, Aix la Chapelle. Réunis pour arrêter la collection de la saison prochaine, fait exceptionnel, l'ordre du jour prévoit l'intervention...
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Novembre 1964, Aix la Chapelle. Réunis pour arrêter la collection de la saison prochaine, fait exceptionnel, l'ordre du jour prévoit l'intervention du PDG des vêtements Hoesch, confectionneur allemand que je représente en France. Tous les commerciaux sont présents lorsque le patron déclare qu'une usine yougoslave produit une partie des costumes en cours de livraison. Je venais de terminer mon service militaire. À vingt-trois ans, ce fut mon premier contact avec la délocalisation. Les accords d'Évian avaient clôt le conflit algérien, le plein emploi régnait, la guerre froide battait son plein. Dans un contexte d'expansion économique qui favorisait l'immigration à outrance, améliorer ma situation en faisant travailler des yougoslaves, chez eux et au rabais, n'avait rien d'illégitime à mes yeux.
Guy Dovert est chef d'entreprise d'une PME en France. Ses activités, principalement dans le textile, l'ont amené très tôt à être confronté aux premières délocalisations. Il est auteur de plusieurs ouvrages.