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Pour une linguistique de l'énonciation. Tome 4, Tours et détours
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- Nombre de pages278
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.34 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-35935-244-3
- EAN9782359352443
- Date de parution01/05/2018
- ÉditeurLambert-Lucas
Résumé
"Si vous dites "Il y a un vent", il faut une prosodie particulière, sinon c'est impossible [...]. "II y a un vent !" veut dire qu'il y a qualification. Vous avez introduit une fragmentation puisque c'est un vent non quelconque. C'est tout, on ne demande pas plus : il est non quelconque. Si vous dites "Un vent comme ça", c'est plus compliqué, "comme ça" signifie "comme le vent qu'il fait"; "un vent comme ça" vous renvoie au prédicat "être vent".
[...] Je ne peux pas dire simplement : "j'ai l'article indéfini ; j'ai le partitif", ce sont des propos de syntaxe de surface, linéaire, qui ne peuvent pas rendre compte de la complexité des phénomènes. [...] Les langues nous montrent qu'elles sont faites de tours et de détours extrêmement complexes (qui, heureusement, ne doivent rien aux linguistes : l'être humain a davantage d'imagination de ce point de vue-là)." Antoine Culioli.
[...] Je ne peux pas dire simplement : "j'ai l'article indéfini ; j'ai le partitif", ce sont des propos de syntaxe de surface, linéaire, qui ne peuvent pas rendre compte de la complexité des phénomènes. [...] Les langues nous montrent qu'elles sont faites de tours et de détours extrêmement complexes (qui, heureusement, ne doivent rien aux linguistes : l'être humain a davantage d'imagination de ce point de vue-là)." Antoine Culioli.
"Si vous dites "Il y a un vent", il faut une prosodie particulière, sinon c'est impossible [...]. "II y a un vent !" veut dire qu'il y a qualification. Vous avez introduit une fragmentation puisque c'est un vent non quelconque. C'est tout, on ne demande pas plus : il est non quelconque. Si vous dites "Un vent comme ça", c'est plus compliqué, "comme ça" signifie "comme le vent qu'il fait"; "un vent comme ça" vous renvoie au prédicat "être vent".
[...] Je ne peux pas dire simplement : "j'ai l'article indéfini ; j'ai le partitif", ce sont des propos de syntaxe de surface, linéaire, qui ne peuvent pas rendre compte de la complexité des phénomènes. [...] Les langues nous montrent qu'elles sont faites de tours et de détours extrêmement complexes (qui, heureusement, ne doivent rien aux linguistes : l'être humain a davantage d'imagination de ce point de vue-là)." Antoine Culioli.
[...] Je ne peux pas dire simplement : "j'ai l'article indéfini ; j'ai le partitif", ce sont des propos de syntaxe de surface, linéaire, qui ne peuvent pas rendre compte de la complexité des phénomènes. [...] Les langues nous montrent qu'elles sont faites de tours et de détours extrêmement complexes (qui, heureusement, ne doivent rien aux linguistes : l'être humain a davantage d'imagination de ce point de vue-là)." Antoine Culioli.
A propos de Antoine Culioli
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