Pour que ton ombre murmure encore...

Par : Angèle Kingué

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  • Nombre de pages158
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-06411-6
  • EAN9782343064116
  • Date de parution01/05/2015
  • CollectionEncres noires
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Tu avais l'air émerveillé, bouleversé, grave. Tu humais toute cette nouveauté avec étonnement, tu étais dans cet état de contemplation qui, dit-on, n'est autre qu'une prière. Quelqu'un n'a-t-il pas dit quelque part qu'il est des moments si sublimes dans la vie que, même lorsque l'on est encore debout, notre âme est à genoux ? Dans ton silence, je savais que tu disais ta prière habituelle «Toi qui es, toi qui sais pourquoi tu fais ce que tu fais, explique nous donc la grandeur et l'étrangeté de tes oeuvres, la folie de la présomption humaine !» Et, comme tes ancêtres et les ancêtres des ancêtres de ces derniers disent depuis la nuit des temps, tu as ajouté «Nous qui sommes de la Terre, nous nous inclinons et nous vénérons».
A travers le souvenir de sa fille, la voix du père remonte de sa terre d'Afrique. Dans un récit non linéaire, parsemé d'anecdotes et d'humour où la tendresse s'immisce entre chaque ligne, la narratrice s'adresse à son père décédé. Exercice pour conjurer la douleur de cette perte, mais aussi pour préserver la mémoire de l'enfance. Une écriture forte et lumineuse qui, du village des ancêtres à l'Amérique enneigée, retrace l'origine d'une parole : celle de l'amour et de la dignité.
Tu avais l'air émerveillé, bouleversé, grave. Tu humais toute cette nouveauté avec étonnement, tu étais dans cet état de contemplation qui, dit-on, n'est autre qu'une prière. Quelqu'un n'a-t-il pas dit quelque part qu'il est des moments si sublimes dans la vie que, même lorsque l'on est encore debout, notre âme est à genoux ? Dans ton silence, je savais que tu disais ta prière habituelle «Toi qui es, toi qui sais pourquoi tu fais ce que tu fais, explique nous donc la grandeur et l'étrangeté de tes oeuvres, la folie de la présomption humaine !» Et, comme tes ancêtres et les ancêtres des ancêtres de ces derniers disent depuis la nuit des temps, tu as ajouté «Nous qui sommes de la Terre, nous nous inclinons et nous vénérons».
A travers le souvenir de sa fille, la voix du père remonte de sa terre d'Afrique. Dans un récit non linéaire, parsemé d'anecdotes et d'humour où la tendresse s'immisce entre chaque ligne, la narratrice s'adresse à son père décédé. Exercice pour conjurer la douleur de cette perte, mais aussi pour préserver la mémoire de l'enfance. Une écriture forte et lumineuse qui, du village des ancêtres à l'Amérique enneigée, retrace l'origine d'une parole : celle de l'amour et de la dignité.