Un paradoxe ou, plutôt, un défi : lire la Bible à la lettre et, dans le même temps, à la foi, à l'espérance et à l'amour. Telle est la gageure que veulent soutenir ces commentaires de l'Evangile de Matthieu proposées par Guy Lafon.
Les mots, les phrases ne sont là que pour permettre un passage. On va, assidûment, d'un signe à un autre, et ainsi un chemin est tracé à la fois dans la réalité et dans le cœur qui l'éprouve et la transforme.
Le texte devient une nourriture, une chair que l'on consomme pour que vive le monde dans lequel on avance. Son corps devient le nôtre, un corps qui toujours naît et renaît. Quand on a fini de lire un fragment de l'Ecriture et d'accueillir, en la laissant venir, la lumière qui en jaillit, tout reste encore à faire ou, mieux, à recevoir. Nous sommes alors engagés sur une avenue ou, plus souvent, sur un sentier, qui conduit à une rencontre, toujours nouvelle.
Qu'on écoute donc Pour lire l'Evangile de Matthieu comme une suite d'accompagnements. Ils prolongent la voix que nous entendons, quand nous lisons l'Ecriture. Ils se font oublier pour la laisser vibrer et nous envahir, comme si elle s'élevait, distinctement, du plus secret de chacun et aussi des profondeurs de Dieu.
Un paradoxe ou, plutôt, un défi : lire la Bible à la lettre et, dans le même temps, à la foi, à l'espérance et à l'amour. Telle est la gageure que veulent soutenir ces commentaires de l'Evangile de Matthieu proposées par Guy Lafon.
Les mots, les phrases ne sont là que pour permettre un passage. On va, assidûment, d'un signe à un autre, et ainsi un chemin est tracé à la fois dans la réalité et dans le cœur qui l'éprouve et la transforme.
Le texte devient une nourriture, une chair que l'on consomme pour que vive le monde dans lequel on avance. Son corps devient le nôtre, un corps qui toujours naît et renaît. Quand on a fini de lire un fragment de l'Ecriture et d'accueillir, en la laissant venir, la lumière qui en jaillit, tout reste encore à faire ou, mieux, à recevoir. Nous sommes alors engagés sur une avenue ou, plus souvent, sur un sentier, qui conduit à une rencontre, toujours nouvelle.
Qu'on écoute donc Pour lire l'Evangile de Matthieu comme une suite d'accompagnements. Ils prolongent la voix que nous entendons, quand nous lisons l'Ecriture. Ils se font oublier pour la laisser vibrer et nous envahir, comme si elle s'élevait, distinctement, du plus secret de chacun et aussi des profondeurs de Dieu.