Pour le septième art

Par : Elie Faure

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  • Nombre de pages374
  • PrésentationBroché
  • Poids0.62 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-8251-4535-7
  • EAN9782825145357
  • Date de parution12/10/2015
  • ÉditeurL'Age d'Homme
  • AnnotateurJean-Paul Morel

Résumé

Elie Faure (1873-1937), médecin devenu historien de l'art, voyait dans le cinéma un " instrument d'art absolument nouveau, insoupçonné même (...) et si riche en ressources " qu'" après avoir transformé le spectacle, [il pourrait] agir sur la transformation esthétique et sociale de l'homme même avec une puissance [...] supérieure aux plus extravagantes prédictions". A l'ère du machinisme, des besoins collectifs, de l'aviation et de la radio où l'espace-temps est remodelé de fond en comble, seul le cinéma peut à la fois exprimer ce bouleversement et s'en faire l'instrument.
Il supplante la peinture frappée d'obsolescence : avec Tintoret, elle a anticipé le film, maintenant elle agonise. Le cinéma, lui, est architecture temporelle, nouvelle poésie, langue universelle : une mystique qui hante Jean-Luc Godard jusque dans ses Histoire(s) du cinéma. Il en déplore l'échec, recherche sa rédemption. Tout le monde se rappelle la scène de Pierrot le fou où Jean-Paul Belmondo lit, dans sa baignoire, quelques passages de l'Histoire de l'art d'Elie Faure à une petite fille : "Vélasquez après cinquante ans ne peignait plus jamais une chose définie.
Il errait autour des objets avec l'air et le crépuscule... Il ne saisissait plus dans le monde que les échanges mystérieux qui font pénétrer les uns dans les autres les formes et les tons... " C'est pourquoi, au-delà des quelques textes réunis dans les années 1950 sous le titre Fonction du cinéma, il était nécessaire de rassembler l'ensemble des contributions d'Elie Faure sur le cinéma : ses grands textes de fond, tels "De la cinéplastique ", "Vocation du cinéma", des passages disséminés au sein d'autres essais (sur la danse, la crise de l'individualisme, le machinisme), sa correspondance avec des cinéastes comme Abel Gance, ses études sur Charlot, Vigo, Buhuel, Ruttman, Eisenstein, ses combats contre la censure, contre les iconophobes, pour la liberté de critique (défense de Moussinac), son plaidoyer pour l'éducation des facultés visuelles.
A l'heure où adviennent de nouvelles technologies de l'image et du son, qu'Elie Faure eut accueilli avec confiance à condition qu'on n'omette pas de les inscrire dans un projet de civilisation, ces réflexions sur le cinéma comme "7e art " et, au-delà, comme nouvelle forme de pensée, sont plus actuelles que jamais.
Elie Faure (1873-1937), médecin devenu historien de l'art, voyait dans le cinéma un " instrument d'art absolument nouveau, insoupçonné même (...) et si riche en ressources " qu'" après avoir transformé le spectacle, [il pourrait] agir sur la transformation esthétique et sociale de l'homme même avec une puissance [...] supérieure aux plus extravagantes prédictions". A l'ère du machinisme, des besoins collectifs, de l'aviation et de la radio où l'espace-temps est remodelé de fond en comble, seul le cinéma peut à la fois exprimer ce bouleversement et s'en faire l'instrument.
Il supplante la peinture frappée d'obsolescence : avec Tintoret, elle a anticipé le film, maintenant elle agonise. Le cinéma, lui, est architecture temporelle, nouvelle poésie, langue universelle : une mystique qui hante Jean-Luc Godard jusque dans ses Histoire(s) du cinéma. Il en déplore l'échec, recherche sa rédemption. Tout le monde se rappelle la scène de Pierrot le fou où Jean-Paul Belmondo lit, dans sa baignoire, quelques passages de l'Histoire de l'art d'Elie Faure à une petite fille : "Vélasquez après cinquante ans ne peignait plus jamais une chose définie.
Il errait autour des objets avec l'air et le crépuscule... Il ne saisissait plus dans le monde que les échanges mystérieux qui font pénétrer les uns dans les autres les formes et les tons... " C'est pourquoi, au-delà des quelques textes réunis dans les années 1950 sous le titre Fonction du cinéma, il était nécessaire de rassembler l'ensemble des contributions d'Elie Faure sur le cinéma : ses grands textes de fond, tels "De la cinéplastique ", "Vocation du cinéma", des passages disséminés au sein d'autres essais (sur la danse, la crise de l'individualisme, le machinisme), sa correspondance avec des cinéastes comme Abel Gance, ses études sur Charlot, Vigo, Buhuel, Ruttman, Eisenstein, ses combats contre la censure, contre les iconophobes, pour la liberté de critique (défense de Moussinac), son plaidoyer pour l'éducation des facultés visuelles.
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