Pour l'intersectionnalité - Poche

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Résumé

Non le concept d'intersectionnalité ne représente pas un danger pour la société ou l'université, ni ne fait disparaître la classe au profit de la race ou du genre. Bien au contraire, cet outil d'analyse est porteur d'une exigence, tant conceptuelle que politique. Une synthèse nécessaire, riche et argumentée, pour comprendre de quoi on parle Les attaques contre les sciences sociales se font de plus en plus nombreuses.
A travers elles, ce sont certains travaux critiques qui sont particulièrement visés, notamment ceux portant sur les discriminations raciales, les études de genre et l'intersectionnalité. A partir d'un article de 2019, devenu référence et paru dans la revue Mouvements, entièrement revu et actualisé, voici, pour toutes et tous, une synthèse salutaire et nécessaire sur ce qu'est réellement la notion d'intersectionnalité.
Les autrices, sociologues, s'attachent d'abord à rappeler l'histoire du concept élaboré il y a plus de trente ans par des théoriciennes féministes de couleur pour désigner et appréhender les processus d'imbrication et de co-construction de différents rapports de pouvoir - en particulier la classe, la race et le genre. Il s'agit ensuite de s'interroger sur les résistances, les " peurs ", les discours déformants et autres instrumentalisations politiques que l'intersectionnalité suscite particulièrement en France.
Mais justement, défendre les approches intersectionnelles, n'est-ce pas prendre en compte, de manière plus juste, les expériences sociales multiples et complexes vécues par les individues, et donc se donner les moyens de penser une véritable transformation sociale ? Pour l'intersectionnalité : " Qui nos institutions académiques accueillent-elles et quels savoirs valorisent-elles et font-elles éclore sont donc deux questions indissociables.
Et ce n'est qu'en tentant d'y répondre et en donnant toute sa place à des travaux potentiellement porteurs de transformation sociale pour les groupes marginalisés que l'enseignement supérieur et la recherche pourront continuer de jouer un rôle politique et social en France, car elles produiront une recherche scientifique qui renouvelle notre compréhension du monde social et le donne à voir dans sa complexité.
" Eléonore Lépinard et Sarah Mazouz.

Caractéristiques

  • Date de parution
    06/05/2021
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-38191-026-0
  • EAN
    9782381910260
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    72 pages
  • Poids
    0.035 Kg
  • Dimensions
    9,1 cm × 13,1 cm × 0,6 cm

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À propos des auteurs

Eléonore Lépinard est sociologue, professeure en études de genre à l'Université de Lausanne. Ses travaux portent sur les mouvements et les théories féministes, l'intersectionnalité, le genre et le droit. Dans son ouvrage Feminist Trouble, intersectionality politics in post-secular times (Oxford, 2020) elle analyse comment l'intersectionnalité liée à la race et à la racialisation de l'islam transforme les mouvements féministes en France et au Québec.
Elle interroge les résistances d'une partie des féministes à l'intersectionnalité à travers le concept de blanchité féministe, approfondissant par là-même l'analyse des ressorts sociaux et moraux du fémonationalisme contemporain. Ce regard critique sur les divisions et le futur du féminisme ouvre à une reconceptualisation théorique et politique du sujet féministe à partir de la notion de responsabilité éthique féministe.
Elle a également co-dirigé plusieurs ouvrages, Genre et islamophobie (ENS éditions, 2021, avec O. Sarrasin et L. Gianettoni), Intersectionality in Feminist and Queer Movements (Routledge, 2020, avec E. Evans), L'intersectionnalité. Enjeux théoriques et politiques (avec F. Fassa et M. Roca i Escoda, La Dispute, 2016) ; et elle est l'autrice, avec Marylène Lieber de Les Théories en études de genre (La Découverte, 2020).
Sarah Mazouz est sociologue, chargée de recherches au CNRS. Ses travaux s'appuient sur des enquêtes ethnographiques et mobilisent les critical race studies, la sociologie du droit, la sociologie des politiques publiques et l'anthropologie critique de la morale. Elle est l'autrice de Race ("Le mot est faible", Anamosa, 2020). Dans La République et ses autres. Politiques de l'altérité dans la France des années 2000 (ENS Editions, 2017), elle montre comment s'articulent dans l'espace social immigration, nation et racialisation.
En étudiant les résistances opposées à la mise en oeuvre d'une politique publique de lutte contre les discriminations raciales et les pratiques de naturalisation, où s'affirme le plus souvent une conception univoque de l'appartenance à la nation, elle interroge l'économie des relations entre identité, égalité et citoyenneté dans le contexte républicain.

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