Pour L'Amour Du Peuple. Un Officier De La Stasi Parle

Par : Reinhardt-O Hahn, Alexandre Adler

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  • Nombre de pages152
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-226-11116-6
  • EAN9782226111166
  • Date de parution05/11/1999
  • Collectionhistoire à deux voix
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

Quatre mois après la chute du Mur de Berlin, en février 1990, un ancien officier des services secrets est-allemands, qui a choisi de garder l'anonymat, parle. Licencié pour cause de dissolution de la Stasi, il se remémore tous ses bons et loyaux services, son dévouement à la police politique et sa totale soumission au régime, " pour l'amour du peuple ". De ce récit à la fois larmoyant et confondant - témoignage unique en son genre -, Alexandre Adler fait une lecture cruelle autant que drôle. Le replaçant dans le contexte de l'Allemagne d'après-guerre, il établit, sur fond d'amnésie du passé, un parallèle entre la violence meurtrière de la bande à Baader à l'Ouest et celle, canalisée par le pouvoir, des organes secrets est-allemands. Ainsi éclairé, ce texte révèle sa signification profonde : l'incapacité des chiens de garde du régime à comprendre le développement et le sens de l'Histoire. Son commentaire s'étend à une réflexion sur les services secrets du monde communiste, les batailles de pouvoir au sein du KGB et les rivalités qui l'animaient alors, de Moscou à Berlin-Est, de Beria à Markus Wolf.
Quatre mois après la chute du Mur de Berlin, en février 1990, un ancien officier des services secrets est-allemands, qui a choisi de garder l'anonymat, parle. Licencié pour cause de dissolution de la Stasi, il se remémore tous ses bons et loyaux services, son dévouement à la police politique et sa totale soumission au régime, " pour l'amour du peuple ". De ce récit à la fois larmoyant et confondant - témoignage unique en son genre -, Alexandre Adler fait une lecture cruelle autant que drôle. Le replaçant dans le contexte de l'Allemagne d'après-guerre, il établit, sur fond d'amnésie du passé, un parallèle entre la violence meurtrière de la bande à Baader à l'Ouest et celle, canalisée par le pouvoir, des organes secrets est-allemands. Ainsi éclairé, ce texte révèle sa signification profonde : l'incapacité des chiens de garde du régime à comprendre le développement et le sens de l'Histoire. Son commentaire s'étend à une réflexion sur les services secrets du monde communiste, les batailles de pouvoir au sein du KGB et les rivalités qui l'animaient alors, de Moscou à Berlin-Est, de Beria à Markus Wolf.