Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les XVIè et XVIIè siècles furent-ils marqués par un choc des civilisations entre l'Occident chrétien et l'Orient musulman ? Pour tenter de répondre...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
En librairie
Résumé
Les XVIè et XVIIè siècles furent-ils marqués par un choc des civilisations entre l'Occident chrétien et l'Orient musulman ? Pour tenter de répondre à cette question, dont les enjeux rejoignent des préoccupations très actuelles, l'auteur a rassemblé et analysé une vaste documentation, puisée dans de nombreux fonds d'archives, au Vatican, à Venise ou encore à Paris. Cette minutieuse enquête lui permet de proposer une réflexion originale et novatrice, souvent iconoclaste, sur les conflits qui opposent les Européens aux Turcs durant la période moderne. Certes, les assauts répétés des troupes ottomanes suscitent l'affirmation d'une culture de la confrontation dans le monde chrétien. L'ennemi y est perçu comme un infidèle, un barbare et plus tard un despote. Prophéties et plans de conquête se multiplient pour annoncer sa défaite imminente. L'affrontement paraît total et prend les allures d'une véritable croisade... Il faut pourtant relativiser la portée de ces slogans et de ces idées. Non seulement ils finissent par s'apparenter à une simple rhétorique, mais leur influence sur les relations internationales et les pratiques de la guerre demeure étroitement limitée. Ainsi, la lutte contre les Turcs perd progressivement sa spécificité. Les appels à la mobilisation lancés par la papauté ne recueillent qu'un faible écho chez les souverains du temps. Sur le terrain, les hommes du combat contre l'infidèle sont pour la plupart des traîneurs de sabre et non des guerriers de Dieu. Cette banalisation favorise une redéfinition des rapports entre les puissances occidentales et l'Empire ottoman qui n'exclut plus totalement l'établissement de liens pacifiques avec ce dernier, voire la conclusion d'alliances plus étroites avec lui.
Sommaire
LES IDEES ET LES MOTS
Le Turc pour ennemi commun
Fous espoirs et vaines attentes
Entre la rhétorique de cour et l'exercice académique
Normalien, agrégé d'histoire et ancien membre de l'Ecole française de Rome, Géraud Poumarède est professeur d'histoire moderne à l'Université de Bordeaux III.