Position du psychiatre

Par : GTPSI
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  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN979-10-94346-22-8
  • EAN9791094346228
  • Date de parution08/04/2019
  • CollectionActes du GTPSI
  • ÉditeurEditions d'une
  • Directeur de publicationOlivier Apprill

Résumé

Jean Oury Nous ne sommes pas esclaves de l'architecture, des structures, du surencombrement qui empêchent de travailler : qu'on essaie ici de se dégager de tout cela pour former ne serait-ce que douze concepts, ça suffirait largement ! La plupart du temps, lorsque les psychiatres parlent, ils n'en ont qu'un demi. Dans les phrases qui sortent, on retrouve une demi-pensée prise en salade russe, et ça ne va pas plus loin.
Lorsqu'ils se trouvent en face d'un malade, ils ont les meilleurs alibis : surencombrement, la société contemporaine, la guerre d'Algérie, les deux tiers du monde en famine, etc. Le complexe de la fin du monde, on peut le faire marcher aussi à ce moment-là ! Le principe même du GTPSI, c'est de reposer les problèmes, même s'ils sont en dehors, à première vue, de ce que nous faisons quotidiennement : on s'aperçoit alors qu'en fin de compte, nous sommes bien plus près de ce que nous faisons que si nous avions parlé de salaires.
(Extrait p. 83)
Jean Oury Nous ne sommes pas esclaves de l'architecture, des structures, du surencombrement qui empêchent de travailler : qu'on essaie ici de se dégager de tout cela pour former ne serait-ce que douze concepts, ça suffirait largement ! La plupart du temps, lorsque les psychiatres parlent, ils n'en ont qu'un demi. Dans les phrases qui sortent, on retrouve une demi-pensée prise en salade russe, et ça ne va pas plus loin.
Lorsqu'ils se trouvent en face d'un malade, ils ont les meilleurs alibis : surencombrement, la société contemporaine, la guerre d'Algérie, les deux tiers du monde en famine, etc. Le complexe de la fin du monde, on peut le faire marcher aussi à ce moment-là ! Le principe même du GTPSI, c'est de reposer les problèmes, même s'ils sont en dehors, à première vue, de ce que nous faisons quotidiennement : on s'aperçoit alors qu'en fin de compte, nous sommes bien plus près de ce que nous faisons que si nous avions parlé de salaires.
(Extrait p. 83)