Population n° 1/2 Janvier-avril 1998

Par : Ined

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  • Nombre de pages436
  • PrésentationBroché
  • Poids0.99 kg
  • Dimensions15,8 cm × 24,1 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-7332-3004-2
  • EAN9782733230046
  • Date de parution10/08/1998
  • ÉditeurINED

Résumé

Peut-on connaître la population sans recourir à l'histoire ? L'étude des populations, actuelles ou passées, impose la critique des sources, l'examen de la production des données et l'analyse des débats intellectuels qui l'ont accompagnée. L'ensemble de ces approches historiques est l'objet de ce volume, dédié à Jean-Noël Biraben, Jacqueline Hecht et Jacques Houdaille. Les sources appellent de nouvelles investigations du fait de leur grande ancienneté, comme pour la France des XVIè et XVIIè siècles, et d'une meilleure connaissance du travail administratif, par exemple l'Empire ottoman au XIXè siècle. Ainsi les historiens savent maintenant comprendre un procédé de dénombrement oublié : les quipus précolombiens. Trois articles sont consacrés à la nouvelle enquête de l'Ined, dirigée par J.N. Biraben, sur la population française entre 1500 et 1700. Des procédés mathématiques nouveaux et des cas de figure quasi expérimentaux (Paris, les petites villes, le Québec ancien) procurent de plus de résultats inédits. On s'intéresse aussi à d'autres questions telles que l'avortement dans les populations anciennes ou l'histoire de la population féminine urbaine au XVIIIè siècle. L'histoire des savoirs démographiques marque le bicentenaire de l'Essai sur le principe de population de Malthus, et en propose ici une nouvelle lecture. Elle s'est enrichie de l'étude de controverses, comme la comparaison entre les populations de Londres et de Paris aux XVIIè et XVIIIè siècles, les débats sur la polygamie au XVIIIè siècle, ou la question de l'insalubrité des logements au temps du choléra parisien. L'histoire intellectuelle doit enfin être soucieuse de critique conceptuelle, qu'elle traite des idées audacieuses de Cyrano de Bergerac, des spéculations de Leibniz ou des travaux pionniers de Messance, dont on donne deux inédits, datant de 1790 et 1791.
Peut-on connaître la population sans recourir à l'histoire ? L'étude des populations, actuelles ou passées, impose la critique des sources, l'examen de la production des données et l'analyse des débats intellectuels qui l'ont accompagnée. L'ensemble de ces approches historiques est l'objet de ce volume, dédié à Jean-Noël Biraben, Jacqueline Hecht et Jacques Houdaille. Les sources appellent de nouvelles investigations du fait de leur grande ancienneté, comme pour la France des XVIè et XVIIè siècles, et d'une meilleure connaissance du travail administratif, par exemple l'Empire ottoman au XIXè siècle. Ainsi les historiens savent maintenant comprendre un procédé de dénombrement oublié : les quipus précolombiens. Trois articles sont consacrés à la nouvelle enquête de l'Ined, dirigée par J.N. Biraben, sur la population française entre 1500 et 1700. Des procédés mathématiques nouveaux et des cas de figure quasi expérimentaux (Paris, les petites villes, le Québec ancien) procurent de plus de résultats inédits. On s'intéresse aussi à d'autres questions telles que l'avortement dans les populations anciennes ou l'histoire de la population féminine urbaine au XVIIIè siècle. L'histoire des savoirs démographiques marque le bicentenaire de l'Essai sur le principe de population de Malthus, et en propose ici une nouvelle lecture. Elle s'est enrichie de l'étude de controverses, comme la comparaison entre les populations de Londres et de Paris aux XVIIè et XVIIIè siècles, les débats sur la polygamie au XVIIIè siècle, ou la question de l'insalubrité des logements au temps du choléra parisien. L'histoire intellectuelle doit enfin être soucieuse de critique conceptuelle, qu'elle traite des idées audacieuses de Cyrano de Bergerac, des spéculations de Leibniz ou des travaux pionniers de Messance, dont on donne deux inédits, datant de 1790 et 1791.