Polyphonies diverselles du tout-mon multivers. Tout-Monde ou "multivers" dans la fiction caribéenne contemporaine

Par : Dominique Diard
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  • Nombre de pages174
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions12,5 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN979-10-94898-63-5
  • EAN9791094898635
  • Date de parution01/09/2019
  • CollectionEssais
  • ÉditeurPassage(s)

Résumé

La fiction caribéenne d'aujourd'hui entend prendre forme dans l'univers composite qui est le sien, issu des brisures de l'histoire autant que d'une rencontre des continents dont serait née l'infinie diversité qui tisse l'humain et le vivant tels que le caribéen les examine ; ce qui le conduit à remettre en question l'Universel pour ces néologismes forgés par lui : le Tout-Monde d'Edouard Glissant puis le Diversel et le Multivers revendiqués par Patrick Chamoiseau dans Les neuf consciences du Malfini.
Cela induit une profonde mutation de la forme romanesque à laquelle le romancier, devenu "marqueur de paroles" ou "raconteur", semble désormais, dans le sillage de Chamoiseau, préférer les "organismes narratif" écrits à la croisée de toutes les langues. Nous proposons une analyse de cette problématique suivie d'une "mise en jeu" des concepts qu'elle trace dans les contributions de Nicolas Pien, Joséphine Marie, Odile Garnier, Renée-Clémentine Lucien, Dominique Deblaine et Dominique Diard suivies d'un texte inédit de Dominique Deblaine, écrivaine de Guadeloupe.
La fiction caribéenne d'aujourd'hui entend prendre forme dans l'univers composite qui est le sien, issu des brisures de l'histoire autant que d'une rencontre des continents dont serait née l'infinie diversité qui tisse l'humain et le vivant tels que le caribéen les examine ; ce qui le conduit à remettre en question l'Universel pour ces néologismes forgés par lui : le Tout-Monde d'Edouard Glissant puis le Diversel et le Multivers revendiqués par Patrick Chamoiseau dans Les neuf consciences du Malfini.
Cela induit une profonde mutation de la forme romanesque à laquelle le romancier, devenu "marqueur de paroles" ou "raconteur", semble désormais, dans le sillage de Chamoiseau, préférer les "organismes narratif" écrits à la croisée de toutes les langues. Nous proposons une analyse de cette problématique suivie d'une "mise en jeu" des concepts qu'elle trace dans les contributions de Nicolas Pien, Joséphine Marie, Odile Garnier, Renée-Clémentine Lucien, Dominique Deblaine et Dominique Diard suivies d'un texte inédit de Dominique Deblaine, écrivaine de Guadeloupe.