Points aveugles de la nature. La rationalité scientifique médiévale face à l'occulte, l'attraction magnétique et l'horreur du vode (XIIIe-milieu du XVe siècle)

Par : Nicolas Weill-Parot

Formats :

    • Nombre de pages652
    • PrésentationBroché
    • Poids0.845 kg
    • Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 3,4 cm
    • ISBN978-2-251-38120-6
    • EAN9782251381206
    • Date de parution11/04/2013
    • CollectionHistoire
    • ÉditeurBelles Lettres

    Résumé

    Ce livre vise à mettre en évidence la profonde rationalité de la pensée scientifique scolastique du Moyen Age - plus précisément du XIIIe au milieu du XVe siècle - voire son véritable rationalisme, à partir de l'étude détaillée, articulée et comparée de trois questions qui furent autant de défis pour elle : l'occulte naturel, c'est-à-dire les propriétés occultes par lesquelles on rendait compte de phénomènes inexplicables par l'agencement des qualités premières (chaud, froid, sec et humide), l'attraction magnétique qui semblait contrarier l'axiome aristotélicien selon lequel, dans tout mouvement, ce qui meut et ce qui est mû doivent être en contact, et l'" horreur du vide " qui faisait que la nature était poussée à contredire les mouvements propres des corps pour éviter toute formation de vide dans un monde qu'Aristote avait voulu plein.
    L'ouvrage, en analysant un grand nombre de sources, souvent inédites, en particulier des commentaires à la Physique d'Aristote, souhaite ainsi apporter une contribution à la fois à l'histoire de la raison et à celle du concept de nature.
    Ce livre vise à mettre en évidence la profonde rationalité de la pensée scientifique scolastique du Moyen Age - plus précisément du XIIIe au milieu du XVe siècle - voire son véritable rationalisme, à partir de l'étude détaillée, articulée et comparée de trois questions qui furent autant de défis pour elle : l'occulte naturel, c'est-à-dire les propriétés occultes par lesquelles on rendait compte de phénomènes inexplicables par l'agencement des qualités premières (chaud, froid, sec et humide), l'attraction magnétique qui semblait contrarier l'axiome aristotélicien selon lequel, dans tout mouvement, ce qui meut et ce qui est mû doivent être en contact, et l'" horreur du vide " qui faisait que la nature était poussée à contredire les mouvements propres des corps pour éviter toute formation de vide dans un monde qu'Aristote avait voulu plein.
    L'ouvrage, en analysant un grand nombre de sources, souvent inédites, en particulier des commentaires à la Physique d'Aristote, souhaite ainsi apporter une contribution à la fois à l'histoire de la raison et à celle du concept de nature.