Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Vouloir définir l'humour, c'est prendre le risque d'en manquer ", dit Guy Bedos qui, dans la plus pure tradition des moralistes, a toujours cultivé...
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" Vouloir définir l'humour, c'est prendre le risque d'en manquer ", dit Guy Bedos qui, dans la plus pure tradition des moralistes, a toujours cultivé l'art de la formule, le sens de l'aphorisme et le goût de la réplique cinglante. Dans ce livre sont rassemblées les pointes les plus drôles, les plus féroces, les plus piquantes qu'il a essaimées durant toute sa carrière sur scène, à travers ses sketches et dans les médias. Que ce soit lui-même, ses contemporains, dont il dresse dans un dictionnaire acide quelques portraits au couteau, notre société, la politique ou quelques grands thèmes philosophiques, comme l'amour ou la mort, rien ni personne n'est ici épargné. Si, comme il l'écrit, " l'inverse de l'humour, ce n'est pas le sérieux, c'est la soumission ", c'est l'autoportrait de l'un de nos plus grands insoumis que trace cet ouvrage.
* J'ai horreur des gens qui parlent pendant que je les interromps.
* Chaque fois que je vois en photo un nouvel élu du Front National, je crois d'abord qu'il s'agit de son garde du corps.
* Il y a encore des Jeunesses communistes ? Ça me surprend. C'est sûrement des vieux qu'on a déguisés.
* Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a assez de cons qu'on prend pour des gens.