"Les feuilles se dessèchent les fleurs tombent drues / Arbre emporté par la chaleur torride de mai / Sanglotant de ses sanglots amers / La mer de larmes sous ses pieds endoloris / Inonde la terre et engloutit les êtres / Tel un torrent furieux un tsunami déchainé / Qui crie sa colère et sa rage contre les hommes" Dès le début de ce recueil, Errol Bertony Malou donne le ton et annonce la couleur poétique : l'écriture est insoumise, engagée ; elle met le lecteur face à sa conscience.
La plume est incisive, affirmée, l'auteur en terrain connu : les images s'expriment librement, fluides et colorées. Limpides, les vers coulent de source dans une chaleur touffue, une moiteur irrépressible. Le propos est profond, le ton dramatique : la cruauté de l'homme est évoquée avec beaucoup d'émotion et de dignité, enserrée d'une atmosphère à la fois mélancolique et énergique. L'état d'âme de l'auteur s'imprègne de tout ce qui fait mal et brosse un tableau qui ne peut que toucher juste.
"Les feuilles se dessèchent les fleurs tombent drues / Arbre emporté par la chaleur torride de mai / Sanglotant de ses sanglots amers / La mer de larmes sous ses pieds endoloris / Inonde la terre et engloutit les êtres / Tel un torrent furieux un tsunami déchainé / Qui crie sa colère et sa rage contre les hommes" Dès le début de ce recueil, Errol Bertony Malou donne le ton et annonce la couleur poétique : l'écriture est insoumise, engagée ; elle met le lecteur face à sa conscience.
La plume est incisive, affirmée, l'auteur en terrain connu : les images s'expriment librement, fluides et colorées. Limpides, les vers coulent de source dans une chaleur touffue, une moiteur irrépressible. Le propos est profond, le ton dramatique : la cruauté de l'homme est évoquée avec beaucoup d'émotion et de dignité, enserrée d'une atmosphère à la fois mélancolique et énergique. L'état d'âme de l'auteur s'imprègne de tout ce qui fait mal et brosse un tableau qui ne peut que toucher juste.