Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sans le Baffo, on n'imaginerait pas tout ce que fut la décadence pleine de volupté de la Sérénissime République. Par lui nous connaissons la vie...
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Sans le Baffo, on n'imaginerait pas tout ce que fut la décadence pleine de volupté de la Sérénissime République. Par lui nous connaissons la vie sexuelle de Venise, les fêtes, les Osterie, les Casinos, le jeu, les Ballerines, les Nonnes libertines. Il n'est pas de petit événement que le Baffo ne chante avec une obscénité sublime... Les poésies manuscrites du Baffo couraient la ville. Les jeunes femmes les lisaient en goûtant des sorbets... Le Baffo mérite d'être connu et apprécié, c'est un poète. Obscène, sans doute, mais dont l'obscénité est, pour ainsi dire, pleine de noblesse. Le Baffo viole la poésie, c'est entendu. Toutefois, cet événement a la grandeur et la valeur symbolique d'une fête vénitienne. Chaque année, le Doge épousait la mer. Guillaume Apollinaire.