C'est depuis mon abandon de la vie laïque. Je passe tout mon temps selon le cours des choses. Hier, je demeurai dans un mont verdoyant ; Aujourd'hui, je circule dans une bourgade. Muni de mon sac et de mon bol à aumônes, A mon aise, je vais où me portent mes pas. L'envie me prend parfois d'user de mon pinceau. On donne à ce que j'écris le nom de poèmes. Ryôkan, Poèmes de l'Ermitage, vers 1818.
C'est depuis mon abandon de la vie laïque. Je passe tout mon temps selon le cours des choses. Hier, je demeurai dans un mont verdoyant ; Aujourd'hui, je circule dans une bourgade. Muni de mon sac et de mon bol à aumônes, A mon aise, je vais où me portent mes pas. L'envie me prend parfois d'user de mon pinceau. On donne à ce que j'écris le nom de poèmes. Ryôkan, Poèmes de l'Ermitage, vers 1818.