Après le numéro Météorologiques (n° 191-192) et l'important dossier consacré aux voix des poétesses arabes (Mon corps, mon poème , n° 193), la revue se devait de s'ouvrir à la création et à la réflexion contemporaines dans un numéro de varia. Elle donne ainsi la parole à une dizaine de poétesses et poètes de France et de l'étranger, dont certaines et certains publient ici pour la première fois. Parmi les voix venues de loin deux se distinguent : les poèmes de la poétesse dissidente de Taïwan, Tammy Lai-Ming Ho, et des poèmes du poète kurde Abdurrahim Yildz, " Une question décapitée ".
Il est rare que ces deux poésies de dissidence se fassent entendre en France. Les voici. Une importance cohérence organise les proses du numéro : elles mettent en rapport la poésie et les arts dans une nouvelle course des muses : la peinture, le cinéma, mais aussi la musique dialoguent avec le poème. D'où ce titre emprunté à Lévi Strauss : Regarder Ecouter Lire . Laurent Jenny et Claude Mouchard rêvent en regardant des peintures, Claire Paulian entend un " air de fifre " et, grâce à Jacques Bontemps, Michel Deguy va au cinéma.
Après le numéro Météorologiques (n° 191-192) et l'important dossier consacré aux voix des poétesses arabes (Mon corps, mon poème , n° 193), la revue se devait de s'ouvrir à la création et à la réflexion contemporaines dans un numéro de varia. Elle donne ainsi la parole à une dizaine de poétesses et poètes de France et de l'étranger, dont certaines et certains publient ici pour la première fois. Parmi les voix venues de loin deux se distinguent : les poèmes de la poétesse dissidente de Taïwan, Tammy Lai-Ming Ho, et des poèmes du poète kurde Abdurrahim Yildz, " Une question décapitée ".
Il est rare que ces deux poésies de dissidence se fassent entendre en France. Les voici. Une importance cohérence organise les proses du numéro : elles mettent en rapport la poésie et les arts dans une nouvelle course des muses : la peinture, le cinéma, mais aussi la musique dialoguent avec le poème. D'où ce titre emprunté à Lévi Strauss : Regarder Ecouter Lire . Laurent Jenny et Claude Mouchard rêvent en regardant des peintures, Claire Paulian entend un " air de fifre " et, grâce à Jacques Bontemps, Michel Deguy va au cinéma.