Plonger dans l'épave. Poèmes 1971-1972
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- Nombre de pages126
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.185 kg
- Dimensions14,5 cm × 20,0 cm × 0,7 cm
- ISBN978-2-89766-467-1
- EAN9782897664671
- Date de parution15/11/2024
- CollectionDialogues
- ÉditeurNoroit (Editions du)
- TraducteurChantal Ringuet
Résumé
La tragédie du sexe s'étend autour de nous, un lot boisé pour lequel on aiguise les haches. Les anciens abris et les huttes fixent la clairière avec une certaine volonté - la cabane de l'ermite, la hutte du chasseur - des scènes de masturbation et des blagues salaces. Un monde d'hommes. Mais fini. Eux-mêmes l'ont vendu aux machines. Je marche dans la forêt inconsciente, une femme vêtue de vieux vêtements militaires qui ont rétréci à sa taille, je suis perdue, par moments, je me sens éblouie par le soleil qui donne des coups de patte entre les arbres, froid dans le marais et lichen dans le fourré.
Rien ne sauvera tout cela. Je suis seule, battant les dernières bûches en décomposition avec leur étrange odeur de vie, pas de mort, me demandant ce que tout cela aurait bien pu devenir.
Rien ne sauvera tout cela. Je suis seule, battant les dernières bûches en décomposition avec leur étrange odeur de vie, pas de mort, me demandant ce que tout cela aurait bien pu devenir.
La tragédie du sexe s'étend autour de nous, un lot boisé pour lequel on aiguise les haches. Les anciens abris et les huttes fixent la clairière avec une certaine volonté - la cabane de l'ermite, la hutte du chasseur - des scènes de masturbation et des blagues salaces. Un monde d'hommes. Mais fini. Eux-mêmes l'ont vendu aux machines. Je marche dans la forêt inconsciente, une femme vêtue de vieux vêtements militaires qui ont rétréci à sa taille, je suis perdue, par moments, je me sens éblouie par le soleil qui donne des coups de patte entre les arbres, froid dans le marais et lichen dans le fourré.
Rien ne sauvera tout cela. Je suis seule, battant les dernières bûches en décomposition avec leur étrange odeur de vie, pas de mort, me demandant ce que tout cela aurait bien pu devenir.
Rien ne sauvera tout cela. Je suis seule, battant les dernières bûches en décomposition avec leur étrange odeur de vie, pas de mort, me demandant ce que tout cela aurait bien pu devenir.