PLATON ET LA MEDECINE.. Le corps affaibli et l'âme attristée
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- Nombre de pages149
- PrésentationBroché
- Poids0.205 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,4 cm × 1,4 cm
- ISBN2-7384-8231-7
- EAN9782738482310
- Date de parution09/10/1999
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La référence platonicienne à la techné médicale projette d'abord une clarté métaphorique sur la recherche du savoir et l'organisation de la cité. Des métiers sur lesquels Socrate a l'habitude d'appuyer ses démonstrations, la médecine est, sans aucun doute, le plus fréquemment cité. Elle sert de modèle à la possession et à l'usage du savoir et à l'indispensable distinction de l'authentique et de l'usurpé. Elle permet aussi de définir les niveaux de compétence requis par la vie politique et morale. Mais au-delà de cet usage analogique, Platon traite aussi de la médecine pour elle-même, examinant tour à tour la maladie et la santé, le diagnostic et le traitement, les symptômes et la guérison. Au fil des dialogues, l'examen s'étendra aux limites et à la rationalité de l'art hippocratique. Loin de confirmer la thèse d'une pensée platonicienne qui aurait fait obstacle à l'essor de la pensée scientifique, cette constante interrogation met au contraire en évidence le souci d'élucider une condition fondamentale de l'élaboration de la science : la capacité de distinguer science fausse et fausse science.
La référence platonicienne à la techné médicale projette d'abord une clarté métaphorique sur la recherche du savoir et l'organisation de la cité. Des métiers sur lesquels Socrate a l'habitude d'appuyer ses démonstrations, la médecine est, sans aucun doute, le plus fréquemment cité. Elle sert de modèle à la possession et à l'usage du savoir et à l'indispensable distinction de l'authentique et de l'usurpé. Elle permet aussi de définir les niveaux de compétence requis par la vie politique et morale. Mais au-delà de cet usage analogique, Platon traite aussi de la médecine pour elle-même, examinant tour à tour la maladie et la santé, le diagnostic et le traitement, les symptômes et la guérison. Au fil des dialogues, l'examen s'étendra aux limites et à la rationalité de l'art hippocratique. Loin de confirmer la thèse d'une pensée platonicienne qui aurait fait obstacle à l'essor de la pensée scientifique, cette constante interrogation met au contraire en évidence le souci d'élucider une condition fondamentale de l'élaboration de la science : la capacité de distinguer science fausse et fausse science.