Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lorsqu'on s'avisa de réunir les textes qu'Alphonse Allais (1854-1905) avait disséminés dans différents journaux pendant plus de vingt ans (à partir...
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Lorsqu'on s'avisa de réunir les textes qu'Alphonse Allais (1854-1905) avait disséminés dans différents journaux pendant plus de vingt ans (à partir de 1883), presse humoristique (Le Chat noir, Le Sourire) ou " sérieuse " (Le Journal, de Fernand Xau), on s'aperçut qu'il ne fallait pas moins de onze tomes pour les contenir tous. Dans ce volume, chacun des contes a été sélectionné pour illustrer un des différents aspects de l'humour selon Allais. On y trouve des jongleries verbales (" On dit "Francfort-sur le-Mein" et "avoir le cœur sur la main". Comment voulezvous que les étrangers s'y reconnaissent ? "), qui mènent vite au saugrenu (un " garçon sensible " refuse de faire crever le riz, d'exécuter un travail, s'émeut de voir la nuit... tomber) ; des " charges " contre le " bonhomme " La Fontaine, coupable, selon Allais, de répandre des idées pleines de bon sens - ce qu'il a en horreur ; des contes construits sur les postulats absurdes ; d'autres dans lesquels la logique est appliquée jusqu'à la déraison, ou qui témoignent d'un humour grinçant... Jules Renard, qui n'a jamais succombé à la complaisance, venait de découvrir Mark Twain : " Cela me paraît fort inférieur à ce qu'écrit notre Allais ; et puis, c'est trop long. Je ne supporte que l'indication d'une plaisanterie. Ne nous rasez pas ! " Monsieur est servi.