Plaisir En Bouche

Par : Béatrice Joyaud
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-07-076270-X
  • EAN9782070762705
  • Date de parution20/11/2001
  • CollectionLa noire
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Balthazar Chacun naquit dans une huître. Du moins, c'est ce qu'il crut pendant des années. Il était né dans une huître, car, disait la gardienne de l'orphelinat avec un fort accent marseillais, " d'une huître parfois naît une perle ". Un commissaire de police. Planchon, l'avait trouve l'an deux mil... devant la porte du commissariat, celui du XVIIIe arrondissement de Paris, à cinq heures du matin : un horrible panier gris, à anse, qu'on utilise généralement pour y mettre les chats, duquel sortaient des petits cris aigus et stridents. Il avait ouvert le panier et découvert le minois de l'enfant vagissant. Il l'avait appelé Chacun, comme d'aucuns l'auraient appelé Pavé, Delarue, Trouvé ou Nemo. Il y a des noms qui viennent immédiatement à l'esprit, dans ces cas-là. Planchon trouvait que le nourrisson ne présentait aucun signe particulier, et qu'il aurait pu être l'enfant de tout le monde, de tout un chacun. D'ou le nom de Chacun. Quant à Balthazar, ça faisait romanesque. Pour son premier roman, Béatrice Joyaud s'amuse avec légèreté et intelligence à revisiter, sur la pointe des papilles, le mythe du génie brûlé par sa propre flamme. Un conte moderne, fantastique et noir, où la cuisine est enfin mise en scène comme l'un des beaux-arts.
Balthazar Chacun naquit dans une huître. Du moins, c'est ce qu'il crut pendant des années. Il était né dans une huître, car, disait la gardienne de l'orphelinat avec un fort accent marseillais, " d'une huître parfois naît une perle ". Un commissaire de police. Planchon, l'avait trouve l'an deux mil... devant la porte du commissariat, celui du XVIIIe arrondissement de Paris, à cinq heures du matin : un horrible panier gris, à anse, qu'on utilise généralement pour y mettre les chats, duquel sortaient des petits cris aigus et stridents. Il avait ouvert le panier et découvert le minois de l'enfant vagissant. Il l'avait appelé Chacun, comme d'aucuns l'auraient appelé Pavé, Delarue, Trouvé ou Nemo. Il y a des noms qui viennent immédiatement à l'esprit, dans ces cas-là. Planchon trouvait que le nourrisson ne présentait aucun signe particulier, et qu'il aurait pu être l'enfant de tout le monde, de tout un chacun. D'ou le nom de Chacun. Quant à Balthazar, ça faisait romanesque. Pour son premier roman, Béatrice Joyaud s'amuse avec légèreté et intelligence à revisiter, sur la pointe des papilles, le mythe du génie brûlé par sa propre flamme. Un conte moderne, fantastique et noir, où la cuisine est enfin mise en scène comme l'un des beaux-arts.