Pietro Paolini (1603-1681). Peintre caravagesque de l'étrange

Par : Nikita de Vernejoul
    • Nombre de pages292
    • PrésentationRelié
    • FormatBeau Livre
    • Poids2.215 kg
    • Dimensions24,5 cm × 32,5 cm × 2,5 cm
    • ISBN978-2-903239-73-2
    • EAN9782903239732
    • Date de parution30/05/2024
    • ÉditeurArthena
    • PréfacierElena Fumagalli

    Résumé

    Peintre "de grande bizarrerie et de noble invention", Pietro Paolini naît à Lucques, en Toscane, où il effectue l'essentiel de sa carrière. Il y fonde la première Académie de peinture, s'appuyant sur les principes de la représentation "al naturale" mise en pratique dans son atelier dont firent partie les frères Del Tintore. Son séjour à Rome, dans les années 1600, nourrit les influences caravagesques de ses scènes de tricheurs,d'entremetteuses ou de diseuses de bonne aventure dans lesquelles il développe son goût pour l'étrange.
    Fin connaisseur de musique, Paolini est l'inventeur de motifs iconographiques déclinés en de multiples versions : le luthier, le joueur de piva ou le joueur de luth. Son art teinté de néo-vénétianisme propose des allégories savantes, parfois mystérieuses, et des portraits d'érudits ou de comédiens : celui du célèbre Fiorilli en Scaramouche témoigne d'une profondeur psychologique exceptionnelle. Le catalogue raisonné enrichit le corpus des peintures autographes de l'artiste par de récentes découvertes, tout en attribuant de nombreuses amures à son atelier.
    Il éclaire un art complexe, parfois déconcertant par le choix des sujets comme par sa technique picturale, et révèle un peintre talentueux, dérangeant autant que fascinant, un caravagesque de l'étrange.
    Peintre "de grande bizarrerie et de noble invention", Pietro Paolini naît à Lucques, en Toscane, où il effectue l'essentiel de sa carrière. Il y fonde la première Académie de peinture, s'appuyant sur les principes de la représentation "al naturale" mise en pratique dans son atelier dont firent partie les frères Del Tintore. Son séjour à Rome, dans les années 1600, nourrit les influences caravagesques de ses scènes de tricheurs,d'entremetteuses ou de diseuses de bonne aventure dans lesquelles il développe son goût pour l'étrange.
    Fin connaisseur de musique, Paolini est l'inventeur de motifs iconographiques déclinés en de multiples versions : le luthier, le joueur de piva ou le joueur de luth. Son art teinté de néo-vénétianisme propose des allégories savantes, parfois mystérieuses, et des portraits d'érudits ou de comédiens : celui du célèbre Fiorilli en Scaramouche témoigne d'une profondeur psychologique exceptionnelle. Le catalogue raisonné enrichit le corpus des peintures autographes de l'artiste par de récentes découvertes, tout en attribuant de nombreuses amures à son atelier.
    Il éclaire un art complexe, parfois déconcertant par le choix des sujets comme par sa technique picturale, et révèle un peintre talentueux, dérangeant autant que fascinant, un caravagesque de l'étrange.