Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il est réponse, comme l'indique Jacques Lardoux, à un rendez-vous que le poète avait lui-même donné, en 1956, à ses lecteurs du XXIe siècle, cinquante...
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Livré chez vous entre le 28 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Il est réponse, comme l'indique Jacques Lardoux, à un rendez-vous que le poète avait lui-même donné, en 1956, à ses lecteurs du XXIe siècle, cinquante ans après En vrac. C'est chose faite avec cette étude de réception qui s'interroge sur les voies et les façons dont l'Écale de Rochefort s'est pensée ou voulue reverdyenne. Par-delà les convergences manifestes élaborées, colloque après colloque, ces vingt-cinq dernières années, et relevées d'abord par Jean-Yves Debreuille dans sa thèse sur l'Ecole de Rochefort. Théories et pratiques de la poésie 1941-1901 (1987), sont traquées ici des significations plus ou moins latentes, plus ou moins explicites de cette relation poétique d'œuvres à œuvre. Une vigilance supplémentaire s'impose pour s'avancer à la rencontre de ce que l'on devinait la promesse d'un message secret. Comme si l'aventure reverdyenne se prolongeait au-delà de la première vue Et c'est en quoi ce livre est à l'affût d'un regard nouveau sur les poètes de Rochefort en vertu des dialogues critiques engagés avec au moins dix poètes, outre deux études plus précisément reverdyennes et une gerbe d'hommages signés de poètes qui vivent, ou qui vivaient récemment, de l'esprit de Rochefort, de ses curiosités charnelles ou de ses préférences d'écriture. Regard au sens du mot dont Jean Starobinski (L 'Oeil vivant) connotait naguère l'étymologie " attente, garde; égard, sauvegarde, affectés de cette insistance qu'exprime le préfixe de redoublement ou de retournement ". Car un tel livre suggère opportunément le souci qu'a eu l'École de Rochefort d'un poète dont le lyrisme fut d'ailleurs un lyrisme non de la vision, mais du regard. Et puis ce livre rappelle le caractère propre d'une poésie qui s'est placée " à l'extrême pointe du réel " (Circonstances de la poésie.), libérée des embarras logiques et limitée à quelques mots essentiels pour rendre son lyrisme efficace. Ce que Reverdy nomme parfois " grande réalité " se passe de grands mots pour se dire : " Je ne pense pas, je note " (Le Gant de crin). Cette rapidité, ce lyrisme de la réalité, cette nouveauté de la forme purement naturelle ont été pour beaucoup dans la relation poétique de l'École de Rochefort avec Reverdy.