Pierre de Coubertin ou la paix par le sport

Par : Patrick Clastres
Sous réserve de l'éditeur
La date de sortie de cet article a été reportée. Selon l'éditeur, il sera bientôt disponible.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • ISBN978-2-7535-9642-9
  • EAN9782753596429
  • Date de parution29/05/2025
  • CollectionEpures
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Pierre de Coubertin (1863-1937) est mondialement connu comme "le père des Jeux olympiques modernes" . Mais qui est-il vraiment ? Un éducateur visionnaire, humaniste et philanthrope ou bien un réactionnaire, misogyne, colonialiste et racialiste ? Balloté de droite et de gauche, de son vivant comme après sa mort, il trouve difficilement sa place dans l'histoire de France et du monde. Son rêve de forger par le sport une nouvelle aristocratie française se brise dès 1888 sur la discorde entre démocrates et traditionalistes.
Quant à sa créature olympique, elle lui échappe en 1894 et finit par l'engloutir lors des Jeux de Berlin en 1936. Son acceptation paternaliste du sport pour les jeunes ouvriers seulement en 1910 et son refus catégorique du sport pour les femmes n'en font assurément pas un esprit avancé. En revanche, pour garder le contrôle du sport international, il a su théoriser la neutralité de l'olympisme et transformer le Comité international olympique en un corps diplomatique.
Pierre de Coubertin (1863-1937) est mondialement connu comme "le père des Jeux olympiques modernes" . Mais qui est-il vraiment ? Un éducateur visionnaire, humaniste et philanthrope ou bien un réactionnaire, misogyne, colonialiste et racialiste ? Balloté de droite et de gauche, de son vivant comme après sa mort, il trouve difficilement sa place dans l'histoire de France et du monde. Son rêve de forger par le sport une nouvelle aristocratie française se brise dès 1888 sur la discorde entre démocrates et traditionalistes.
Quant à sa créature olympique, elle lui échappe en 1894 et finit par l'engloutir lors des Jeux de Berlin en 1936. Son acceptation paternaliste du sport pour les jeunes ouvriers seulement en 1910 et son refus catégorique du sport pour les femmes n'en font assurément pas un esprit avancé. En revanche, pour garder le contrôle du sport international, il a su théoriser la neutralité de l'olympisme et transformer le Comité international olympique en un corps diplomatique.