Pierre Abélard au tournant médiéval des philosophies antiques et modernes
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- Nombre de pages334
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.53 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-7116-3153-7
- EAN9782711631537
- Date de parution11/04/2024
- CollectionÉtudes de philosophie médiéval
- ÉditeurVrin
Résumé
L'étude des oeuvres d'Abélard est cruciale pour comprendre, à l'aube des universités médiévales, le renouveau d'une pensée philosophique proprement autonome. L'apport majeur d'Abélard n'est pas le nominalisme, mais une distinction inédite entre les croyances issues de la foi et celles qui se fondent sur l'investigation scientifique. Echappant aux impasses de la théorie des universaux professée par ses maîtres, Roscelin et Guillaume de Champeaux, et s'inspirant du rejet du "réalisme sacramentel" de Bérenger de Tours, Abélard développe une théorie de la signification, qui, sans anticiper le nominalisme du XIVe siècle, repose sur une distinction irréductible entre investigation scientifique et données de foi.
Pour les pères de l'Eglise, il fallait croire pour savoir. Pour Abélard, accéder à la science implique de réfléchir la finitude de toute pensée humaine. S'annonce ainsi une philosophie, moderne, centrée sur le sujet épistémique et ses conditions d'accès au réel.
Pour les pères de l'Eglise, il fallait croire pour savoir. Pour Abélard, accéder à la science implique de réfléchir la finitude de toute pensée humaine. S'annonce ainsi une philosophie, moderne, centrée sur le sujet épistémique et ses conditions d'accès au réel.
L'étude des oeuvres d'Abélard est cruciale pour comprendre, à l'aube des universités médiévales, le renouveau d'une pensée philosophique proprement autonome. L'apport majeur d'Abélard n'est pas le nominalisme, mais une distinction inédite entre les croyances issues de la foi et celles qui se fondent sur l'investigation scientifique. Echappant aux impasses de la théorie des universaux professée par ses maîtres, Roscelin et Guillaume de Champeaux, et s'inspirant du rejet du "réalisme sacramentel" de Bérenger de Tours, Abélard développe une théorie de la signification, qui, sans anticiper le nominalisme du XIVe siècle, repose sur une distinction irréductible entre investigation scientifique et données de foi.
Pour les pères de l'Eglise, il fallait croire pour savoir. Pour Abélard, accéder à la science implique de réfléchir la finitude de toute pensée humaine. S'annonce ainsi une philosophie, moderne, centrée sur le sujet épistémique et ses conditions d'accès au réel.
Pour les pères de l'Eglise, il fallait croire pour savoir. Pour Abélard, accéder à la science implique de réfléchir la finitude de toute pensée humaine. S'annonce ainsi une philosophie, moderne, centrée sur le sujet épistémique et ses conditions d'accès au réel.