Lorsque j'ai vu que Christian de Metter adaptait une nouvelle fois un roman d'un auteur connu, je n'ai pas hésité une seule seconde étant donné la qualité de son Shutter Island.
[...]
L'adaptation de Christian de Metter est très réussie, même si elle ne retranscrit pas assez à mon goût l'ambiance à la fois malsaine et absurde qui se dégage du roman de Kenendy. Avec une palette de coloris qui diffère totalement des ocres et sépias angoissants de Shutter Island, Christian de Metter nous plonge dans une Australie chaude, colorée et ensoleillée, qui ne met que davantage en lumière les terribles évènements qui s'y déroulent. On retrouve le trait caractéristique de de Metter qui encre directement ses planches sans faire de croquis très définis avant : cette impression de flou colle extrêmement bien à la forme que prend le récit de Nick qui oscille perpétuellement entre rêve et réalité. Même si les illustrations sont plus classiques, moins originales que pour Shutter Island, on ne peux que saluer la très grande maîtrise de la luminosité et des jeux d'ombres. Je regrette juste les scènes de nuit, trop sombres, mais peut-être est-ce simplement dû au papier épais et crémeux qui, bien que très agréable au toucher, ne met pas forcément en valeur les détails et les finitions.
J'ai donc beaucoup apprécié cette lecture, même si je trouve l'adaptation un cran en dessous de celle de Shutter Island.
[...]
Lorsque j'ai vu que Christian de Metter adaptait une nouvelle fois un roman d'un auteur connu, je n'ai pas hésité une seule seconde étant donné la qualité de son Shutter Island.
[...]
L'adaptation de Christian de Metter est très réussie, même si elle ne retranscrit pas assez à mon goût l'ambiance à la fois malsaine et absurde qui se dégage du roman de Kenendy. Avec une palette de coloris qui diffère totalement des ocres et sépias angoissants de Shutter Island, Christian de Metter nous plonge dans une Australie chaude, colorée et ensoleillée, qui ne met que davantage en lumière les terribles évènements qui s'y déroulent. On retrouve le trait caractéristique de de Metter qui encre directement ses planches sans faire de croquis très définis avant : cette impression de flou colle extrêmement bien à la forme que prend le récit de Nick qui oscille perpétuellement entre rêve et réalité. Même si les illustrations sont plus classiques, moins originales que pour Shutter Island, on ne peux que saluer la très grande maîtrise de la luminosité et des jeux d'ombres. Je regrette juste les scènes de nuit, trop sombres, mais peut-être est-ce simplement dû au papier épais et crémeux qui, bien que très agréable au toucher, ne met pas forcément en valeur les détails et les finitions.
J'ai donc beaucoup apprécié cette lecture, même si je trouve l'adaptation un cran en dessous de celle de Shutter Island.
[...]