Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pourquoi privilégier la photographie pour comprendre ces " événements " algériens qui deviendront une guerre ? Parce que nous en avons fini, avec...
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Pourquoi privilégier la photographie pour comprendre ces " événements " algériens qui deviendront une guerre ? Parce que nous en avons fini, avec la Première Guerre mondiale, de la peinture de bataille. Parce que la nature même de ce conflit ne provoque pas cette abondance d'actualités filmées propre à la Deuxième Guerre mondiale. Parce qu'il faut attendre le Vietnam pour que les reportages télévisés se mettent à prendre le pas sur la photo de presse. Il existe donc une importance particulière de la photographie pour cette période. Elle occupe les magazines et un hebdomadaire à succès comme Paris-Match peut se permettre de disposer d'équipes permanentes sur le terrain. Représenter la guerre d'Algérie, c'est la représenter avant tout en photographie. Disposant aujourd'hui à la fois du recul, d'un certain nombre de travaux de recherche, de matériel public ou privé, il était temps de réaliser un bilan. Ce bilan, nous l'avons voulu pluriel. Ainsi, sous prétexte de disproportion dans la production photographique, il n'était pas question de passer sous silence la création algérienne, qu'elle soit le fait de groupes organisés ou de pratiques amateur. C'est l'un des traits novateurs de ce livre, nous apporter ici ces vues de l'autre camp, essentielles. Ces photos exhumées, inédites ou célèbres, ces photos décryptées, commentées, légendées, restituent une partie de la réalité d'une époque. Elles portent en elles le poids des mémoires qui nous les rendent si actuelles, si prenantes, si vivaces. Elles s'accompagnent des avancées les plus solides de l'Histoire, de manière à les " qualifier ", à la fois par rapport à ce qu'elles évoquent factuellement, et aussi par rapport à leur place dans une histoire du visuel plus large.