Philosophie et pouvoir politique en Afrique. La théorie inflexionnelle

Par : Elie Phambu Ngoma-Binda

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  • Nombre de pages303
  • PrésentationBroché
  • Poids0.365 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7475-7223-4
  • EAN9782747572231
  • Date de parution17/11/2004
  • CollectionEtudes africaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Philosophie et pouvoir politique sont deux nationalités intimes, vivant dans un régime spécifique de mariage généralement conflictuel, et très souvent de séparation de corps perpétuel. Il est utile d'en étudier les modulations et les pulsions, dans le contexte particulier de l'Afrique. Plus spécialement il est indispensable, au delà de la colonisation politique et culturelle, de rendre compte des regards réciproques du savant et du praticien, du philosophe et du politique en situation postcoloniale. Ce faisant, on arrive à mesurer ou, tout au moins, à imaginer le genre comme le degré de pouvoir que le philosophique exerce sur le politique, et le politique sur le philosophique. Il apparaît, absolument, que pour accomplir sa prétention au pouvoir, accroître sa capacité d'inflexion du politique et de la société, la philosophie est obligée de maximiser ses propres voies de pouvoir théorique, pratique et idéologique. Ainsi, il devient inévitable de rechercher les conditions de possibilité d'une telle philosophie à pourvoir d'inflexion maximale sur les consciences et les modes de gouvernement des hommes et des sociétés. En posant le politique comme objet de pensée préférentiel et, de ce fait, en redéfinissant le mode de regards mutuels des pouvoirs, philosophique et politique, une manière spécifique de philosopher radicalement marquée par l'angoisse et le souci d'un plus grand pouvoir sur le réel, en particulier sur le mode de gouvernement politique en Afrique et ailleurs.
Philosophie et pouvoir politique sont deux nationalités intimes, vivant dans un régime spécifique de mariage généralement conflictuel, et très souvent de séparation de corps perpétuel. Il est utile d'en étudier les modulations et les pulsions, dans le contexte particulier de l'Afrique. Plus spécialement il est indispensable, au delà de la colonisation politique et culturelle, de rendre compte des regards réciproques du savant et du praticien, du philosophe et du politique en situation postcoloniale. Ce faisant, on arrive à mesurer ou, tout au moins, à imaginer le genre comme le degré de pouvoir que le philosophique exerce sur le politique, et le politique sur le philosophique. Il apparaît, absolument, que pour accomplir sa prétention au pouvoir, accroître sa capacité d'inflexion du politique et de la société, la philosophie est obligée de maximiser ses propres voies de pouvoir théorique, pratique et idéologique. Ainsi, il devient inévitable de rechercher les conditions de possibilité d'une telle philosophie à pourvoir d'inflexion maximale sur les consciences et les modes de gouvernement des hommes et des sociétés. En posant le politique comme objet de pensée préférentiel et, de ce fait, en redéfinissant le mode de regards mutuels des pouvoirs, philosophique et politique, une manière spécifique de philosopher radicalement marquée par l'angoisse et le souci d'un plus grand pouvoir sur le réel, en particulier sur le mode de gouvernement politique en Afrique et ailleurs.