Philosophie Et Incarnation Selon Saint Augustin Suivi De Saint Augustin Lettre Xviii Sermon Contre Les Paiens

Par : Etienne Gilson

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  • Nombre de pages142
  • PrésentationBroché
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions13,4 cm × 17,6 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-940090-35-1
  • EAN9782940090358
  • Date de parution25/03/1999
  • ÉditeurAd Solem

Résumé

Je suis celui qui suis : tel est le Nom de Dieu révélé par le livre de l'Exode. " Dieu est Amour " affirme par ailleurs saint Jean. Comment concilier l'Etre suprême et la Miséricorde infinie, la transcendance du Dieu de Moïse et sa proximité en Jésus-Christ ? Telle est la question abordée par Etienne Gilson dans ce livre méconnu, réédité pour la première fois depuis sa parution à Montréal, en 1947. Prenant appui notamment sur les Confessions, les Sermons 6 et 7, le Traité 38 sur Jean, ainsi que le Commentaire du Psaume 51, Etienne Gilson montre que pour saint Augustin, Dieu n'est pas " que " l'Etre pur, subsistant comme intouchable : Il est encore le " Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ", comme le révèle également le récit de l'Exode, le Dieu qui Est, mais " qui est avec toi ". En Dieu, le nom de la substance et le nom de la miséricorde coïncident. Ce n'est plus seulement la tradition aristotélicienne qui voit son entreprise philosophique confirmée, mais aussi la voie platonicienne, pour laquelle Dieu est le Bien. Etre et Bien que saint Augustin voit réunis dans une Personne : le Verbe divin ; dans un Nom : Jésus-Christ. Deux textes de saint Augustin viennent compléter cet essai d'Etienne Gilson : la Lettre 18, traduite par Marie-Anne Vannier, et le sermon Contre les païens, retrouvé par François Dolbeau en 1990 à Mayence, traduit ici pour la première fois en français par Eric Rebillard, chercheur au CNRS.
Je suis celui qui suis : tel est le Nom de Dieu révélé par le livre de l'Exode. " Dieu est Amour " affirme par ailleurs saint Jean. Comment concilier l'Etre suprême et la Miséricorde infinie, la transcendance du Dieu de Moïse et sa proximité en Jésus-Christ ? Telle est la question abordée par Etienne Gilson dans ce livre méconnu, réédité pour la première fois depuis sa parution à Montréal, en 1947. Prenant appui notamment sur les Confessions, les Sermons 6 et 7, le Traité 38 sur Jean, ainsi que le Commentaire du Psaume 51, Etienne Gilson montre que pour saint Augustin, Dieu n'est pas " que " l'Etre pur, subsistant comme intouchable : Il est encore le " Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ", comme le révèle également le récit de l'Exode, le Dieu qui Est, mais " qui est avec toi ". En Dieu, le nom de la substance et le nom de la miséricorde coïncident. Ce n'est plus seulement la tradition aristotélicienne qui voit son entreprise philosophique confirmée, mais aussi la voie platonicienne, pour laquelle Dieu est le Bien. Etre et Bien que saint Augustin voit réunis dans une Personne : le Verbe divin ; dans un Nom : Jésus-Christ. Deux textes de saint Augustin viennent compléter cet essai d'Etienne Gilson : la Lettre 18, traduite par Marie-Anne Vannier, et le sermon Contre les païens, retrouvé par François Dolbeau en 1990 à Mayence, traduit ici pour la première fois en français par Eric Rebillard, chercheur au CNRS.
Etienne Gilson
Etienne Gilson (1884-1978) enseigne l'histoire de la philosophie à Lille et à Strasbourg avant d'arriver à la Sorbonne en 1921 où vient enfin d'être créé un enseignement d'histoire de la philosophie médiévale. En 1923, il occupe la chaire d'histoire de la philosophie au Collège de France. Il est élu à l'Académie française en 1946.
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