Philoctète

Par : Vassìlis Ziògas
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  • Nombre de pages110
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN979-10-93103-96-9
  • EAN9791093103969
  • Date de parution01/10/2024
  • CollectionThéâtre
  • ÉditeurLe miel des anges
  • TraducteurMichel Volkovitch

Résumé

Quatre Grecs d'aujourd'hui dialoguent avec leurs lointains ancêtres, chacun à sa façon. Andrèas Flouràkis, dans Médée en burka, fait revivre l'héroïne d'Euripide,Yànnis Mavritsàkis s'inspire des Bacchantes du même dans Carnage, tandis que Vassilis Ziógas (Philoctète) et Vanghèlis Hadziyannidis (La maison aux serpents, d'après Les Trachiniennes) revisitent Sophocle. Il a semblé bon de les publier tous quatre ensemble.
Ziógas respecte ici, dans ses grandes lignes, l'intrigue de la pièce antique, maintient la présence d'un choeur et l'action est ponctuée, scandée par quatre passages lyriques, mais en même temps il nous entraîne dans des chemins insoupçonnés. Il greffe hardiment sur le mythe païen des éléments chrétiens, les marins qui jouaient le choeur chez Sophocle étant remplacés par des ermites. Le discours de ceux-ci, cependant, n'a pas grand-chose d'orthodoxe.
L'auteur se sert des mythes antiques pour y installer le sien. Ce que chante à pleine voix le choeur, c'est l'union avec la Mère Nature et le Grand Tout. Nous sommes sur une île grecque et dans l'univers, et ce Philoctète de notre temps est tout entier une méditation, une aventure intérieure, une initiation, inévitablement obscure, parfois contradictoire, où l'on rencontre extase et douleur extrêmes, où le soleil brûle et illumine, jusqu'à une fin qui baigne (semble-t-il) dans une lumière apaisée.
Quatre Grecs d'aujourd'hui dialoguent avec leurs lointains ancêtres, chacun à sa façon. Andrèas Flouràkis, dans Médée en burka, fait revivre l'héroïne d'Euripide,Yànnis Mavritsàkis s'inspire des Bacchantes du même dans Carnage, tandis que Vassilis Ziógas (Philoctète) et Vanghèlis Hadziyannidis (La maison aux serpents, d'après Les Trachiniennes) revisitent Sophocle. Il a semblé bon de les publier tous quatre ensemble.
Ziógas respecte ici, dans ses grandes lignes, l'intrigue de la pièce antique, maintient la présence d'un choeur et l'action est ponctuée, scandée par quatre passages lyriques, mais en même temps il nous entraîne dans des chemins insoupçonnés. Il greffe hardiment sur le mythe païen des éléments chrétiens, les marins qui jouaient le choeur chez Sophocle étant remplacés par des ermites. Le discours de ceux-ci, cependant, n'a pas grand-chose d'orthodoxe.
L'auteur se sert des mythes antiques pour y installer le sien. Ce que chante à pleine voix le choeur, c'est l'union avec la Mère Nature et le Grand Tout. Nous sommes sur une île grecque et dans l'univers, et ce Philoctète de notre temps est tout entier une méditation, une aventure intérieure, une initiation, inévitablement obscure, parfois contradictoire, où l'on rencontre extase et douleur extrêmes, où le soleil brûle et illumine, jusqu'à une fin qui baigne (semble-t-il) dans une lumière apaisée.