Petites ignorances de la conversation

Par : Charles Rozan

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  • Nombre de pages351
  • PrésentationBroché
  • Poids0.302 kg
  • Dimensions11,3 cm × 18,2 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-84990-231-8
  • EAN9782849902318
  • Date de parution03/01/2013
  • ÉditeurEquateurs (Editions des)

Résumé

Dans nos conversations, nous utilisons des expressions populaires sans en connaître, l'origine, le sens profond : « Calendes grecques », « Parler français comme une vache espagnole », « Toast », « Cela fera du bruit dans le landerneau », « Chou blanc », « Je m'en lave les mains » etc… Plus de 300 expressions sont ainsi analysées clairement dans leur étymologie, leur évolution historique et littéraire.
C'est à la fois savant, précis, enlevé, écrit dans une langue limpide par un historien des mots, pionnier de la linguistique, Charles Rozan (1824-1905). Chou blanc : « Doit pouvoir se traduire par coup manqué. Il n'est pas impossible que le mot chou ait été dit pour coup ; ce ne serait en effet que la réciproque du changement qui a fait prononcer, dans certaines provinces quien pour chien, queval pour cheval, changement qui s'explique d'autant mieux que le ch dans notre langue est tantôt dur et tantôt doux.
Resterait donc à donner au mot blanc le sens de manqué. La blanque est le nom d'un jeu de hasard venu d'Italie…lorsqu'on tirait un billet blanc, on avait perdu et on disait : j'ai trouvé blanque (de l'italien, Bianca, blanche)… »
Dans nos conversations, nous utilisons des expressions populaires sans en connaître, l'origine, le sens profond : « Calendes grecques », « Parler français comme une vache espagnole », « Toast », « Cela fera du bruit dans le landerneau », « Chou blanc », « Je m'en lave les mains » etc… Plus de 300 expressions sont ainsi analysées clairement dans leur étymologie, leur évolution historique et littéraire.
C'est à la fois savant, précis, enlevé, écrit dans une langue limpide par un historien des mots, pionnier de la linguistique, Charles Rozan (1824-1905). Chou blanc : « Doit pouvoir se traduire par coup manqué. Il n'est pas impossible que le mot chou ait été dit pour coup ; ce ne serait en effet que la réciproque du changement qui a fait prononcer, dans certaines provinces quien pour chien, queval pour cheval, changement qui s'explique d'autant mieux que le ch dans notre langue est tantôt dur et tantôt doux.
Resterait donc à donner au mot blanc le sens de manqué. La blanque est le nom d'un jeu de hasard venu d'Italie…lorsqu'on tirait un billet blanc, on avait perdu et on disait : j'ai trouvé blanque (de l'italien, Bianca, blanche)… »