Petit art de la fuite

Par : Enrico Remmert

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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.158 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,6 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-264-06085-3
  • EAN9782264060853
  • Date de parution21/08/2014
  • Collection10/18
  • Éditeur10/18
  • TraducteurNathalie Bauer

Résumé

Un concours de circonstances entraîne trois trentenaires turinois dans un voyage du Nord au Sud de l'Italie. Chacun avec des motivations bien différentes : Vittorio, violoncelliste, a été engagé pour cinq mois par l'orchestre de Bari ; Manuela, monitrice d'auto-école et gogo danseuse, fuit son petit ami Ivan, violent (et furieux qu'elle lui ait volé un tableau coûteux en représailles) ; Francesca, fiancée de Vittorio depuis l'adolescence, a décidé de l'accompagner - non pour un romantique voyage en amoureux, mais pour lui annoncer leur rupture.
Evidemment Ivan n'entend pas se laisser avoir ainsi et réapparaît sur l'autoroute, son énorme doberman à l'arrière. Commence alors une course-poursuite effrénée et loufoque où tous se révèlent peu à peu. Et le road-trip se complique encore quand le trio se voit dépouillé de la caisse commune par un vieillard bavard, et à mesure que "la Baronne", la vieille Fiat Punto de l'auto-école, rend l'âme. Partis pour un simple voyage, les trois amis se retrouvent embarqués dans une épopée déjantée et douce-amère, reflet de profonds questionnements.
Les liens se nouent et se dénouent, les événements prennent une dimension initiatique, les choix s'expliquent et les masques tombent.
Un concours de circonstances entraîne trois trentenaires turinois dans un voyage du Nord au Sud de l'Italie. Chacun avec des motivations bien différentes : Vittorio, violoncelliste, a été engagé pour cinq mois par l'orchestre de Bari ; Manuela, monitrice d'auto-école et gogo danseuse, fuit son petit ami Ivan, violent (et furieux qu'elle lui ait volé un tableau coûteux en représailles) ; Francesca, fiancée de Vittorio depuis l'adolescence, a décidé de l'accompagner - non pour un romantique voyage en amoureux, mais pour lui annoncer leur rupture.
Evidemment Ivan n'entend pas se laisser avoir ainsi et réapparaît sur l'autoroute, son énorme doberman à l'arrière. Commence alors une course-poursuite effrénée et loufoque où tous se révèlent peu à peu. Et le road-trip se complique encore quand le trio se voit dépouillé de la caisse commune par un vieillard bavard, et à mesure que "la Baronne", la vieille Fiat Punto de l'auto-école, rend l'âme. Partis pour un simple voyage, les trois amis se retrouvent embarqués dans une épopée déjantée et douce-amère, reflet de profonds questionnements.
Les liens se nouent et se dénouent, les événements prennent une dimension initiatique, les choix s'expliquent et les masques tombent.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 4 notes dont 1 avis lecteur
Une baronne en vadrouille
Pincemi et pincemoi sont dans un bateau ? Dans ce livre, la difficulté est multipliée car ce sont trois trentenaires dans une Punto d’auto-école avec double pédales. Aucun rapport me direz-vous, mais ce livre m’a fait repenser à cette histoire que chaque gamin raconte. Au tout début de l’histoire, ce devait être pour Vittorio, jeune homme de 29 ans violoncelliste et hypocondriaque, un voyage, en amoureux et en train, avec sa fiancée, apprentie vétérinaire, jusqu’à Bari. Une idée simple et séduisante. Francesca, la fiancée accepte ce voyage mais…. pour rompre. Drôle d’idée de vouloir passer un week-end avec cet amoureux-là, juste pour lui dire : je te quitte pour un autre. Le voyage promet. Là-dessus vient se greffer, en urgence totale, Manu, monitrice d’auto-école le jour et gogo danseuse la nuit, fuyant son amoureux qui la tabasse. Il faut donc partir fissa pour fuir l’amoureux trop impulsif. La Punto, alias la Baronne, à double commande (très important cette double commande), devra rouler comme une grande pour échapper à la Range Rover blanche. Attendez, j’oublie le quatrième invité : le violoncelle, pas sur le toit de la Baronne car trop risqué, mais qui hérite de la quatrième place, vous me direz que c’est normal puisqu’il ne reste que cette place. Un passager clandestin ; un petit Keith Haring piqué à Ivan, le petit ami violent, qui voudra, on s’en doute, récupérer le tableau. Je crois que je n’ai oublié personne dans ce départ précipité et chaotique. Maintenant, laissez votre esprit logique de côté, embarquez dans cette aventure loufoque et foutraque. Au cours de ce périple qui doit les mener de Turin à Bari, Vittorio, Francesca et Manu racontent, se défoulent, se confessent, s’engueulent, se réconcilient…. Enrico Remmert nous promène dans un paysage italien hivernal loin des clichés et des cartes postales de vacances. Pas le temps de se poser, Ivan le terrible est à la poursuite du diamant vert du tableau. Ce n’est pas une promenade de santé, Enrico Remmert ne nous laisse pas le temps de rêver. Il y a des courses poursuites, des rencontres quelques peu dangereuses, des situations aussi cocasses qu’improbables. La Baronne à doubles commandes est poussive de temps à autre jusqu’à la panne totale, mais, là, motus et bouche cousue, je vous laisse l’envie de découvrir la suite.. Je sais, encore un bouquin sur ces trentenaires déboussolés, un peu paumés, se posant des questions existentielles, mais là, ils ne se regardent pas trop le nombril, ils n’ont pas le temps. Le rythme est joyeux avec juste ce qu’il faut de causticité, de rêverie, de poésie pour passer un agréable moment de lecture.
Pincemi et pincemoi sont dans un bateau ? Dans ce livre, la difficulté est multipliée car ce sont trois trentenaires dans une Punto d’auto-école avec double pédales. Aucun rapport me direz-vous, mais ce livre m’a fait repenser à cette histoire que chaque gamin raconte. Au tout début de l’histoire, ce devait être pour Vittorio, jeune homme de 29 ans violoncelliste et hypocondriaque, un voyage, en amoureux et en train, avec sa fiancée, apprentie vétérinaire, jusqu’à Bari. Une idée simple et séduisante. Francesca, la fiancée accepte ce voyage mais…. pour rompre. Drôle d’idée de vouloir passer un week-end avec cet amoureux-là, juste pour lui dire : je te quitte pour un autre. Le voyage promet. Là-dessus vient se greffer, en urgence totale, Manu, monitrice d’auto-école le jour et gogo danseuse la nuit, fuyant son amoureux qui la tabasse. Il faut donc partir fissa pour fuir l’amoureux trop impulsif. La Punto, alias la Baronne, à double commande (très important cette double commande), devra rouler comme une grande pour échapper à la Range Rover blanche. Attendez, j’oublie le quatrième invité : le violoncelle, pas sur le toit de la Baronne car trop risqué, mais qui hérite de la quatrième place, vous me direz que c’est normal puisqu’il ne reste que cette place. Un passager clandestin ; un petit Keith Haring piqué à Ivan, le petit ami violent, qui voudra, on s’en doute, récupérer le tableau. Je crois que je n’ai oublié personne dans ce départ précipité et chaotique. Maintenant, laissez votre esprit logique de côté, embarquez dans cette aventure loufoque et foutraque. Au cours de ce périple qui doit les mener de Turin à Bari, Vittorio, Francesca et Manu racontent, se défoulent, se confessent, s’engueulent, se réconcilient…. Enrico Remmert nous promène dans un paysage italien hivernal loin des clichés et des cartes postales de vacances. Pas le temps de se poser, Ivan le terrible est à la poursuite du diamant vert du tableau. Ce n’est pas une promenade de santé, Enrico Remmert ne nous laisse pas le temps de rêver. Il y a des courses poursuites, des rencontres quelques peu dangereuses, des situations aussi cocasses qu’improbables. La Baronne à doubles commandes est poussive de temps à autre jusqu’à la panne totale, mais, là, motus et bouche cousue, je vous laisse l’envie de découvrir la suite.. Je sais, encore un bouquin sur ces trentenaires déboussolés, un peu paumés, se posant des questions existentielles, mais là, ils ne se regardent pas trop le nombril, ils n’ont pas le temps. Le rythme est joyeux avec juste ce qu’il faut de causticité, de rêverie, de poésie pour passer un agréable moment de lecture.
Petit art de la fuite
3.3/5
Enrico Remmert
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