Pertinence de la notion d'ancestralité en éthique environnementale. Jalons pour une éthique de la fraternité universelle

Par : Léonard Kapia Mweng-a-Man, Boniface Iketsh Ladjom

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  • Nombre de pages215
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.257 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-336-42675-4
  • EAN9782336426754
  • Date de parution04/01/2024
  • CollectionOuverture philosophique. Débat
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Les débats en éthique environnementale entre l'anthropocentrisme, le biocentrisme, l'écocentrisme et les autres écoles tirent leurs sources essentielles dans une hiérarchisation des êtres, qui se fonde sur une sorte d'idéologie. La question débattue est la suivante : qui de l'être humain ou animal ou végétal doit être le centre et le principal bénéficiaire de l'agir moral sur l'environnement ? Pourtant, il est possible de procéder autrement en considérant chaque degré d'être comme une porte d'entrée dans la réflexion éthique sans passer par la compétition d'ordre axiologique sur la valeur intrinsèque de chacun.
La notion d'ancestralité, entendue comme " précédence fondatrice" , semble convenir pour fonder l'exigence éthique sur la fraternité universelle des êtres. Celle-ci est antérieure à toute spécification des êtres en matière, vie végétale, vie animale et vie humaine. C'est là la préoccupation de ce livre : dépasser les positions centristes actuelles en utilisant le concept d'ancestralité comme trait d'union entre tous les êtres et montrer le caractère holistique de l'éthique de l'environnement.
Les débats en éthique environnementale entre l'anthropocentrisme, le biocentrisme, l'écocentrisme et les autres écoles tirent leurs sources essentielles dans une hiérarchisation des êtres, qui se fonde sur une sorte d'idéologie. La question débattue est la suivante : qui de l'être humain ou animal ou végétal doit être le centre et le principal bénéficiaire de l'agir moral sur l'environnement ? Pourtant, il est possible de procéder autrement en considérant chaque degré d'être comme une porte d'entrée dans la réflexion éthique sans passer par la compétition d'ordre axiologique sur la valeur intrinsèque de chacun.
La notion d'ancestralité, entendue comme " précédence fondatrice" , semble convenir pour fonder l'exigence éthique sur la fraternité universelle des êtres. Celle-ci est antérieure à toute spécification des êtres en matière, vie végétale, vie animale et vie humaine. C'est là la préoccupation de ce livre : dépasser les positions centristes actuelles en utilisant le concept d'ancestralité comme trait d'union entre tous les êtres et montrer le caractère holistique de l'éthique de l'environnement.