Penser Dieu. Jugement et concept dans la théologie des noms divins d'après saint Thomas

Par : Louis-Marie Rineau

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  • Nombre de pages252
  • PrésentationBroché
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7403-1079-X
  • EAN9782740310793
  • Date de parution19/02/2004
  • CollectionCroire et savoir
  • ÉditeurPierre Téqui (Editions)
  • PréfacierThierry-Dominique Humbrecht

Résumé

Peut-on connaître Dieu ? Peut-on le nommer ? La question n'a rien d'académique. Elle habite, ou devrait habiter, voire hanter, toute théologie qui se veut un véritable " discours sur Dieu ". Car parler de Dieu suppose de le penser. Mais peut-on penser Dieu sans le conceptualiser, c'est-à-dire le limiter, et finalement le trahir ? La réponse semble s'imposer avec évidence, et contraindre la théologie à un impossible dilemme : accepter de réduire Dieu à ses expressions conceptuelles ; ou l'en distancer, en soutenant que finalement nous ne connaissons de Lui que ce qu'Il n'est pas. Deux manières de sauver la théologie qui, en réalité, la suppriment : car dans un cas ce n'est pas de Dieu que l'on parle, et dans l'autre, on n'a rien de plus à dire de Lui qu'à propos du néant. Aussi ce livre entend-il chercher une autre voie, en examinant l'ensemble des textes de saint Thomas d'Aquin qui traitent des " noms divins ". Car c'est un fait que l'une et l'autre solutions ont souvent revendiqué son patronage, parfois même textes à l'appui. Faut-il y voir l'effet d'un éclectisme facile ? N'est-ce pas plutôt l'indice qu'il y a chez l'Aquinate de quoi reformuler le problème pour cesser d'en faire un dilemme ? En interrogeant ici son œuvre, on espère contribuer à fonder une théologie qui ne soit pas qu'un non.
Peut-on connaître Dieu ? Peut-on le nommer ? La question n'a rien d'académique. Elle habite, ou devrait habiter, voire hanter, toute théologie qui se veut un véritable " discours sur Dieu ". Car parler de Dieu suppose de le penser. Mais peut-on penser Dieu sans le conceptualiser, c'est-à-dire le limiter, et finalement le trahir ? La réponse semble s'imposer avec évidence, et contraindre la théologie à un impossible dilemme : accepter de réduire Dieu à ses expressions conceptuelles ; ou l'en distancer, en soutenant que finalement nous ne connaissons de Lui que ce qu'Il n'est pas. Deux manières de sauver la théologie qui, en réalité, la suppriment : car dans un cas ce n'est pas de Dieu que l'on parle, et dans l'autre, on n'a rien de plus à dire de Lui qu'à propos du néant. Aussi ce livre entend-il chercher une autre voie, en examinant l'ensemble des textes de saint Thomas d'Aquin qui traitent des " noms divins ". Car c'est un fait que l'une et l'autre solutions ont souvent revendiqué son patronage, parfois même textes à l'appui. Faut-il y voir l'effet d'un éclectisme facile ? N'est-ce pas plutôt l'indice qu'il y a chez l'Aquinate de quoi reformuler le problème pour cesser d'en faire un dilemme ? En interrogeant ici son œuvre, on espère contribuer à fonder une théologie qui ne soit pas qu'un non.